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Le CDS-PP demande au gouvernement de discuter du plan de restructuration du SEF au Parlement

Le CDS-PP demande au Gouvernement de soumettre à l’Assemblée de la République le plan de restructuration du Service des Etrangers et des Frontières (SEF). Les démocrates-chrétiens considèrent l’intention de l’exécutif socialiste, qui «oscille entre le démantèlement et l’extinction» du SEF, «incompréhensible et injustifiable» et comprennent qu’une loi qui supprime les pouvoirs du SEF doit être approuvée au Parlement.

Dans un projet de résolution remis à l’Assemblée de la République, le CDS-PP affirme que l’importance du SEF dans le contrôle des frontières, dans la régularisation des étrangers, dans la délivrance des passeports électroniques, dans la coopération et la coordination internationales et à reprendre était à souligner «l’importance et le succès qu’elle a eu dans le démantèlement des réseaux du crime organisé qui se consacrent à l’immigration clandestine et à la traite des êtres humains».

«Conscient de l’importance de ce service de sécurité et de la valeur et du dévouement de son personnel, le CDS-PP ne peut s’empêcher de s’interroger sur l’intention incompréhensible et injustifiable de restructurer ce service, incarnée dans la résolution du Conseil des ministres (…), par laquelle le Gouvernement il propose une restructuration qui oscille entre démantèlement et extinction », indique le groupe parlementaire dirigé par Telmo Correia.

L’intention du gouvernement, approuvée par le Conseil des ministres le 8 avril, est de faire une «séparation organique claire entre la police et les fonctions administratives d’autorisation et de documentation des immigrants» au SEF, «déterminant la création du Service des étrangers et de l’asile, qui se passe la même chose ».

«S’il est vrai que nous ne sommes pas d’accord avec la décision que le gouvernement entend prendre en termes de reformulation de la mission du SEF, ce n’est pas moins que nous rejetons la manière dont il entend le faire, c’est-à-dire à travers un diplôme législatif du gouvernement. , retirant cette initiative de la compétence législative de l’Assemblée de la République », souligne le CDS-PP.

En effet, rappelle le CDS-PP, la Constitution de la République indique, à l’article 164, que la compétence de légiférer sur le régime des forces de sécurité appartient au Parlement et, par conséquent, «conclut qu’une loi qui supprime les compétences en la zone de sécurité ou d’enquête pénale à la SEF, ou l’éteindre », comme prévu dans la résolution du Conseil des ministres,« ne peut être approuvée que par l’Assemblée de la République ».

Malgré la mort controversée du citoyen ukrainien Igor Homeniuk, le CDS-PP souligne que SEF «a apporté une contribution précieuse au pays» dans les enquêtes criminelles et est «largement reconnu» pour la «qualité et la rigueur avec lesquelles il mène ses activités d’enquête »Ainsi que pour« le professionnalisme et l’engagement manifestés dans les groupes de travail de l’Union européenne et dans les organisations ou événements internationaux traitant de ces phénomènes criminogènes ».

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