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L’Assemblée municipale de Lisbonne approuve la « suspension immédiate » des logements locaux dans la capitale

Trois mois après l’approbation du conseil, la proposition a été rendue possible à l’Assemblée municipale, avec les votes contre de PSD, CDS-PP, PAN, IL, MPT, PPM, Aliança et Chega, l’abstention de BE et les votes en faveur de PS, PCP, PEV, Livre et deux députés indépendants de Cidadãos por Lisboa (élus par la coalition PS/Livre).

La proposition de « suspension immédiate de l’autorisation de nouvelles inscriptions d’établissements locaux d’hébergement pour une période de six mois, sans préjudice de leur renouvellement pour la même période, jusqu’à l’entrée en vigueur de la modification du règlement municipal d’hébergement local », a été approuvée par l’exécutif communal le 15 décembre.

L’initiative a été rendue possible par la chambre avec neuf voix pour (cinq conseillers du PS, deux du PCP, un du Livre et un de la conseillère indépendante Paula Marques, élue par la coalition PS/Livre), l’abstention d’un conseiller du BE et sept voix contre les élus de la coalition Novos Tempos (PSD/CDS-PP/MPT/PPM/Aliança), qui gouverne la ville sans majorité absolue.

La proposition désormais approuvée par l’Assemblée municipale reprend les amendements présentés par les députés PS, le 8 février, au document rendu possible par la chambre, suite à l’avis juridique des services municipaux, qui a conduit au report de l’appréciation de l’initiative. dans cette instance délibérante.

L’un des changements porte sur l’application de la mesure, de sorte qu’elle devient « dans les paroisses où il existe un rapport entre le nombre d’établissements locaux d’hébergement et le nombre de logements permanents égal ou supérieur à 2,5 %, actuel ou que peuvent survenir pendant la suspension », sans préjudice des zones de confinement en vigueur.

La demande doit être basée sur des données sur le poids de l’hébergement local par rapport à l’hébergement familial classique dans les 24 paroisses de la ville de Lisbonne, dont 14 ont un ratio supérieur à 2,5%, à savoir Santa Maria Maior (52%), Misericórdia (39 %), Santo António (26%), São Vicente (16%), Arroios (14%), Estrela (11%), Avenidas Novas (7%), Alcântara (5%), Belém (4%), Campo de Ourique (4%), Parque das Nações (4%) et Penha de França (4%), Ajuda (3%) et Areeiro (3%), selon la proposition du groupe municipal PS.

Dans ce contexte, le groupe communal de BE a proposé que la suspension des nouvelles immatriculations des logements de proximité, jusqu’à l’entrée en vigueur de l’amendement à la réglementation du secteur, s’applique à l’ensemble de la ville, considérant que « cette activité concurrence directement la fonction du logement et est l’un des facteurs qui contribuent le plus à la crise du logement qui affecte les familles de la ville de Lisbonne », mais la proposition a été lésée.

SSM // VAM

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