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L’APB veut que les restructurations de prêts hypothécaires soient exemptées du droit de timbre

Dans un commentaire envoyé au Comité du budget et des finances (COF), dans le cadre de la spécialité du budget de l’État 2023 (OE2023), au parlement, l’Association bancaire portugaise (APB) propose un ensemble de mesures fiscales.

L’APB commence par proposer des mesures pour favoriser les solutions de restructuration du crédit logement et clarifier la règle d’incidence du droit de timbre.

L’association dirigée par Vítor Bento juge « pertinent » que les mesures législatives qui permettent des solutions de restructuration des crédits logement s’accompagnent d’évolutions législatives, « qui permettent d’éviter aux bénéficiaires des mesures d’accompagnement de supporter une charge fiscale difficile se concilier avec le desideratum de son application ».

«En particulier, il nous semble donc opportun de clarifier la norme d’incidence du droit de timbre, (…), en veillant à ce que la norme exclut expressément la qualification d’«extension», soumise au droit de timbre, les opérations de restructuration qui impliquent des extensions de la durée de validité des contrats de crédit qui prévoient le paiement d’échéances périodiques régulières (plans de remboursement) », peut-on lire.

L’APB propose un ajout à un article du Code des droits de timbre afin qu’il envisage que « (…) en tant que nouvelle concession de crédit, la prolongation de la durée des contrats déjà échus ou des contrats qui prévoient que le remboursement du bien financé les montants n’interviendront qu’à la fin de la période du contrat ».

Elle défend également l’abrogation de la nouvelle obligation déclarative relative aux transactions sur titres.

« Aggravant la pression fiscale sur les instruments financiers classiques, par rapport à celle qu’il est proposé d’appliquer aux investissements alternatifs en actifs non financiers tels que les actifs cryptographiques – ces derniers soumis à un cadre réglementaire et de surveillance incomparablement moins exigeant, moins éprouvé et qui expose les investisseurs à risques particuliers – justifiera une remise en cause globale des options en matière de fiscalité des plus-values, et, à ce titre, sinon sa révocation, du moins la suspension des changements introduits, en 2022 », indique-t-il.

Enfin, elle entend également étendre la notion fiscale de « réalisations d’utilité sociale » aux fins de l’IRC, afin d’assurer la non-imposition en matière d’IRS/SS et la déductibilité en matière d’IRC, quel que soit le secteur ou la nature juridique de l’employeur.

AAT // MSF

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