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L’ADSE considère que la révision des prix était « inévitable et urgente »

L’information intervient après que le Conseil général et de surveillance (CGS) de l’ADSE et les syndicats ont critiqué l’impact de la révision des tarifs sur les allocataires, entrée en vigueur le 1er mars.

« La révision opérée s’est avérée inévitable et urgente, compte tenu des augmentations croissantes et successives des biens et services de santé. Mais pas seulement. Si, d’une part, les bénéficiaires signalent à l’ADSE des difficultés et des entraves à l’accès aux soins, d’autre part, les prestataires se plaignent des montants versés par l’ADSE pour certains et certains actes médicaux, car inférieurs aux tarifs pratiqués dans le contexte actuel de l’inflation et n’ont pas couvert leurs coûts réels », explique l’ADSE.

Selon l’institut, cette situation signifiait que certains actes médicaux étaient sortis des conventions et facturés gratuitement aux allocataires, ce qui « provoquait une énorme instabilité et un mécontentement chez les allocataires ».

« C’est dans ce contexte que l’ADSE a dû intervenir, en révisant la grille tarifaire de 5% dans tous les domaines et dans des pourcentages plus élevés les domaines de la radiologie (RX, CAT scan, résonances magnétiques, ultrasons, etc.), de la chirurgie (domaine de ​​urologie, gynécologie et otorrino) et certaines consultations de spécialité (pédiatrie, oncologie, gynécologie, obstétrique, psychiatrie, rhumatologie et dermato-vénéréologie) », poursuit l’institut.

Dans le document, l’ADSE précise que l’institut « continue de réclamer 80% de la majoration, laissant aux bénéficiaires 20% ».

Avec cette mesure, l’ADSE entend « faciliter aux bénéficiaires la recherche des services médicaux convenus dont ils ont besoin, avec la qualité requise et plus conformes aux pratiques actuelles, afin qu’ils ne se sentent pas limités, voire discriminés dans l’accès aux prestataires privés. . ”, peut-on également lire dans la ‘newsletter’

Selon un avis du CGS, les nouvelles tables de l’ADSE se traduisent par une augmentation de 7,75 millions d’euros des dépenses des bénéficiaires et doivent être « prises en charge intégralement » par l’ADSE.

Lors du vote spécialisé de cet avis du CGS, les conseillers de la présidence du Conseil des ministres et du ministère des Finances ont voté contre cette position.

Comme l’a rapporté l’agence Lusa le 2 mars, les nouvelles listes de prix du régime conventionné ADSE montrent des augmentations des tickets modérateurs dans plusieurs consultations, telles que la psychiatrie, la pédiatrie et l’obstétrique.

DF (PD/JO) // EA

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