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La réorganisation publique du patrimoine culturel voit le jour aujourd’hui

La réorganisation publique du secteur du patrimoine entre en vigueur aujourd’hui avec le début formel de l’existence de la société Museus e Monumentos de Portugal (MMP) et de l’institut public Património Cultural, qui remplacent la Direction générale du patrimoine culturel.

Le MMP est dirigé par l’ancien président du conseil d’administration du Teatro Nacional São João Pedro Sobrado, avec Cláudia Leite et Maria de Jesus Monge comme membres, tandis que l’institut public aura comme président du conseil d’administration le dernier directeur général de Patrimoine culturel, João Carlos dos Santos, avec Catarina Coelho et Laura Castro comme vice-présidentes.

Le MMP, basé à Lisbonne, comprendra « des musées dotés de collections de renommée nationale et internationale, ainsi que des palais et des monuments nationaux et des sites du patrimoine mondial ». Il sera également responsable du Laboratoire José de Figueiredo (LJF), de la Collection nationale d’art contemporain (CACE) et des Archives de documentation photographique et de la collection respective, au Fort de Sacavém.

L’Institut du patrimoine culturel, basé à Porto et disposant « d’installations dans l’aile nord du Palácio Nacional da Ajuda », à Lisbonne, a « des responsabilités en termes de sauvegarde et de conservation des biens patrimoniaux, classés ou en cours de classement, la préparation de plans et de projets pour l’exécution des interventions et leur mise en œuvre, l’accompagnement et le suivi et la supervision techniques, ainsi que la recherche dans le contexte du patrimoine culturel, mission à poursuivre en étroite coordination avec d’autres entités, à savoir les Commissions régionales de coordination et de développement , les autorités locales et autres entités publiques et privées », selon le décret-loi qui l’a créé.

L’institut dépend également du Centre national d’archéologie nautique et sous-marine, du Laboratoire d’archéosciences, du Fort de Sacavém, des Bibliothèques et archives archéologiques et du Fonds de sauvegarde du patrimoine culturel.

Les deux organismes disposent d’un conseil consultatif et, dans le cas du MMP, il existe également un conseil d’administration, présidé par la rectrice de l’Universidade Católica Portuguesa, Isabel Capeloa Gil.

MMP est ainsi responsable de certains des espaces les plus visités du pays, de la Tour de Belém, à Lisbonne, au Château de Guimarães, en passant par la Forteresse de Sagres, à Vila do Bispo, en plus de tous les musées nationaux et autres comme le musée José Malhoa, à Caldas da Rainha, ou le musée de Lamego.

Le patrimoine culturel est responsable de plusieurs églises et couvents, de Freixo de Espada à Cinta à Vidigueira, et de sites comme les ruines de Milreu, à Faro.

Parallèlement, des dizaines d’équipements culturels devraient être transférés sous tutelle municipale, selon le modèle de réorganisation présenté en juin dernier.

Certains de ces transferts se sont heurtés à l’opposition des responsables du patrimoine local et des structures politiques régionales, notamment dans le district de Bragança, où le Museu do Abade de Baçal et le Museu da Terra de Miranda ont fini par être gérés par le MMP, et la Domus Municipalis et le Château de Bragança dans la zone du patrimoine culturel, comme l’a déclaré vendredi dernier le ministère de la Culture à Lusa, contrairement à ce qui avait été initialement annoncé.

Jusqu’à la fin du premier semestre, des concours seront également lancés pour la gestion des équipements intégrés au MMP, au Laboratoire José de Figueiredo et à la Collection nationale d’art contemporain, même si des concours internationaux ont récemment été organisés pour les musées. Dans le cas du Musée national d’art ancien, dont le directeur était par nature directeur général adjoint du patrimoine culturel, il n’a jamais ouvert ses portes.

TDI // MAG

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