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La part de 30% de la diffusion musicale portugaise entre en vigueur le 27 février

L’ordonnance porte de 25 à 30% la part de la musique portugaise à diffuser dans les services de radiodiffusion.

«Après plus de 10 ans, il est temps d’actualiser la part minimale de musique portugaise sur les radios nationales, remplissant ainsi un objectif qui appartient à tous: la promotion de la musique et de la langue portugaise», lit-on dans l’ordonnance publiée aujourd’hui et qui prend effet pendant un an.

L’augmentation de 25% à 30% du quota de musique portugaise sur les radios a été annoncée le 14 par la ministre de la Culture, Graça Fonseca, dans le cadre des mesures de riposte à la pandémie, avec l’objectif «d’augmenter la diffusion de Musique portugaise »et« son appréciation au profit des auteurs, artistes et producteurs ».

Graça Fonseca a rappelé, à l’époque, que le quota était resté inchangé depuis le début de son application, lorsque sa tutelle était prévue pour sa révision annuelle. La loi de 2006 sur la radio prévoyait une part de la musique portugaise entre 25 et 40% pour les chaînes généralistes.

Au lendemain de l’annonce, l’Association portugaise de radiodiffusion (APR) et l’Association des radios d’inspiration chrétienne (ARIC) se sont prononcées contre la mesure, affirmant son inefficacité, son manque de dialogue, alertant les plateformes musicales internationales et critiquant le manque de soutien du gouvernement aux médias. , et la radio en particulier.

L’Association phonographique portugaise (AFP) et l’Association pour la gestion et la distribution des droits (Audiogest) se sont manifestées en sens inverse, avec satisfaction face à une décision qu’elles considèrent comme «une étape positive et importante pour le secteur de la musique».

La direction de l’AFP a considéré cette mesure comme un pas «dans la bonne direction et qui, en 14 ans, n’avait pas encore été franchi».

«L’intérêt croissant des Portugais pour la musique des artistes et auteurs nationaux est évident, il est donc parfaitement logique, surtout en période de crise profonde […], que les stations de radio intensifient l’utilisation de «notre» musique. On ne peut que regretter que les opérateurs radio ne l’aient pas fait volontairement », a-t-il ajouté.

Quelques jours plus tard, les groupes Renascença et Media Capital Rádios ont adressé une lettre ouverte à la ministre de la Culture, Graça Fonseca, considérant l’augmentation à 30% du quota de diffusion de la musique portugaise comme une mesure «inefficace, injuste», qui ne résout pas les artistes «problème.

Dans la lettre adressée au ministre, les deux groupes de radio ont exprimé «leur solidarité et leur inquiétude face aux conditions économiques actuelles qui affectent les auteurs, les compositeurs et les artistes», mais ont souligné que les mesures «ne résoudront pas ces problèmes, mais aggraveront le problème déjà très difficile. situation des radios portugaises ».

Cette semaine, plus de 450 musiciens et auteurs portugais se sont abonnés à un texte dans lequel ils ont appelé le public à écouter leur musique à la radio, saluant l’augmentation de la part de la musique portugaise à la radio à 30%.

«C’est avec satisfaction que nous avons reçu la nouvelle qu’ils vont maintenant nous entendre davantage. Nous voulons vous sentir en phase avec notre voix et notre musique. Nous voulons que vous continuiez à écouter de la musique portugaise sur les ondes radio. Nous voulons que vous écoutiez et écoutiez la musique qui est la nôtre », lit-on dans le texte« Plus de musique portugaise à la radio », qui jusqu’à lundi après-midi avait été abonné par 463 musiciens et auteurs portugais de différentes générations et genres musicaux.

La liste des abonnés comprenait, parmi beaucoup d’autres, des musiciens tels que Ágata, Agir, Aldina Duarte, António Zambujo, Bárbara Bandeira, Aurea, Blaya, Camané, Carminho, Carolina Deslandes, Cláudia Pascoal, Conan Osiris, David Bruno, David Carreira, Dino D ‘Santiago, Diogo Piçarra, Fausto Bordalo Dias, Manel Cruz, ProfJam, Marta Ren, Paulo de Carvalho, Pedro Abrunhosa, Quim Barreiros, Ricardo Ribeiro, Rodrigo Leão, Rui Veloso, Sam The Kid, Selma Uamusse, Toy et Xinobi.

Dans le texte, les artistes se souviennent qu’ils ont besoin d’un «contact avec le public», qu’ils les «entendent» et se sentent entendus.

CP (AL / JRS) // TDI

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