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La direction générale du patrimoine propose que les ruines du théâtre romain de Lisbonne soient un monument national

Dans une annonce publiée aujourd’hui dans le Diário República, le directeur général du patrimoine culturel, João Carlos dos Santos, rend public l’intention de la DGPC de proposer au secrétaire d’État adjoint et au patrimoine culturel « la modification du périmètre , le reclassement en monument national (MN) et le maintien de la zone de protection spéciale (ZEP) des Ruines du Théâtre Antique de Lisbonne », sur proposition de la Section du Patrimoine Architectural et Archéologique du Conseil National de la Culture , du 22 septembre 2021.

Les ruines du théâtre romain de Lisbonne, dans la paroisse de Santa Maria Maior, avaient déjà été classées comme bien d’intérêt public en octobre 1967, avec une zone de protection spéciale établie par une ordonnance publiée en mars 1969.

La motivation, l’arrêté et le plan – avec la délimitation du monument classé, le projet de modification, la zone générale de protection (ZGP) respective, en vigueur à ce stade, et la ZEP respective à maintenir – sont disponibles sur les sites internet de la DGPC (www.patrimoniocultural.gov.pt) et la Mairie de Lisbonne (www.cm-lisboa.pt).

Le processus administratif original peut également être consulté en personne sur rendez-vous à la DGPC, au Palácio Nacional da Ajuda, à Lisbonne.

La consultation publique peut être menée pendant 30 jours ouvrables par les parties intéressées, qui peuvent soumettre leurs commentaires sur le projet à la DGPC.

Les premiers vestiges du théâtre romain de Lisbonne, sur le versant du Castelo de São Jorge, face au Tage, ont été découverts en 1798, suite aux travaux de reconstruction de la ville après le tremblement de terre de 1755.

Quelques archives subsistent, mais les propriétaires terriens reconstruisent sur les ruines du théâtre et ce n’est que dans les années 1960 que le monument est à nouveau mentionné, lorsqu’en 1964 le professeur de l’université de Lisbonne Fernando de Almeida tombe sur des colonnes romaines servant de support à la structures d’un immeuble en construction sur la Rua de São Mamede.

S’ensuivit, jusqu’en 1971, l’achat et l’expropriation, par la CML, de sept bâtiments dans le secteur, en vue de la démolition des bâtiments pour permettre le creusement. Au cours des décennies suivantes, certaines de ces œuvres ont progressé, par intermittence, découvrant ce qui est estimé à au moins environ un tiers du théâtre romain total.

En janvier, la coordinatrice du Teatro Romano du musée de Lisbonne, Lídia Fernandes, a expliqué à Lusa que la pandémie empêchait l’avancement de la nouvelle phase d’intervention dans l’espace, qui conduirait, par exemple, au remplacement du zinc- revêtement couvert qui Depuis 20 ans, il occupe une grande partie de la Rua da Saudade, dans un projet qui comprenait un nouveau bâtiment sur ce site archéologique, avec 700 mètres carrés, où se dresse une partie de la zone centrale et la base du théâtre, de le 1er siècle.

RCS (MP) // MCL

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