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La DGAV met en garde contre le « risque élevé » de propagation de la grippe aviaire après une nouvelle épidémie

La Direction générale de l’alimentation et de la médecine vétérinaire (DGAV) a mis en garde contre le « risque élevé » de propagation de la grippe aviaire, après la confirmation d’un nouveau cas chez une cigogne blanche, portant à 16 le nombre de foyers au Portugal.

Selon une note de la DGAV, vendredi, un cas d’infection par le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été confirmé chez une cigogne blanche, collectée à Bairro do Progresso, à Silves, dans le district de Faro.

« Ce focus IAHP met en évidence le risque élevé de propagation de l’influenza aviaire hautement pathogène dans le pays », a prévenu la DGAV, expliquant que, compte tenu du fait qu’il s’agit d’un animal sauvage, aucune zone de restriction n’a été définie.

La cigogne a été envoyée au Centre de récupération et d’investigation des animaux sauvages (RIAS), à Olhão.

Avec ce cas, le nombre d’épidémies de grippe aviaire au Portugal est passé à 16.

Le premier cas a été confirmé le 30 novembre 2021 dans un poulailler domestique de la municipalité de Palmela, Setúbal.

Sur le total, 11 foyers ont été détectés chez des oiseaux domestiques, « y compris des élevages commerciaux de dindes, de poulets et de canards, ainsi qu’une collection privée d’oiseaux et de volailles cosmétiques et cinq foyers chez des oiseaux sauvages ».

Ces cas ont été confirmés dans les districts de Leiria, Lisbonne, Santarém, Setúbal, Beja et Faro.

Selon le dernier avis de la DGAV, dans ces cas, des mesures de contrôle sont mises en œuvre et comprennent l’inspection des lieux où la maladie a été détectée, l’abattage des animaux infectés, ainsi que la notification des élevages avec des oiseaux dans les zones de protection dans un rayon de trois kilomètres autour du foyer et surveillance dans un rayon de 10 kilomètres autour du foyer.

La DGAV a de nouveau appelé tous les éleveurs de volailles à se conformer aux mesures de biosécurité et aux bonnes pratiques de production avicole, renforçant également les procédures d’hygiène des installations, des équipements et du matériel.

À son tour, la « notification de tout soupçon doit être effectuée immédiatement », permettant l’adoption de mesures de contrôle.

La directrice générale de la DGAV, Susana Guedes Pombo, a également déterminé que les volailles et les oiseaux captifs détenus dans des établissements, y compris la détention à domicile, au Portugal continental, doivent être confinés dans leur logement, empêchant tout contact avec les oiseaux sauvages.

À leur tour, dans les zones de protection et de surveillance, les mouvements d’oiseaux détenus depuis ou vers les établissements qui s’y trouvent, le repeuplement de gibier à plumes et les foires, marchés, expositions et autres rassemblements d’oiseaux détenus sont interdits.

La circulation de viandes fraîches et de produits carnés provenant d’abattoirs ou d’établissements de traitement du gibier est également interdite, de même que la circulation d’œufs à couver ou de consommation humaine et de sous-produits animaux issus de volailles.

« En toutes circonstances, les exploitants d’abattoirs de volailles doivent recevoir l’information sur la chaîne alimentaire (IRCA) au moins 24 heures avant l’arrivée des animaux à l’abattoir », a-t-il noté, notant que les infractions aux mesures mises en place entraînent des sanctions.

Les mesures annoncées sont déjà en vigueur et leur durée de prolongation varie selon le foyer concerné.

Par exemple, dans le cas d’épidémies détectées dans l’Union des paroisses d’A-dos-Cunhados et Macieira, à Torres Vedras, les mesures sont prolongées jusqu’au 10 mars.

Depuis début février, quatre foyers ont été confirmés dans cette Union de Paroisses.

La DGAV est un service central de l’administration directe de l’Etat, doté d’une autonomie administrative.

PE // EE

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