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Euthanasie. Décret envoyé vendredi à Belém – O Jornal Económico

Selon la Constitution de la République, face à un veto, le parlement peut confirmer le texte à la majorité absolue des députés en exercice, 116 sur 230, et dans ce cas, le président de la République doit promulguer le diplôme dans un délai huit jours à compter de sa réception.

Le décret de l’Assemblée de la République qui dépénalise l’aide médicale à mourir, confirmé vendredi par les députés, a été transmis le même jour au Palais de Belém, le président devant le promulguer dans huit jours, jusqu’à samedi.

Des informations sur la date d’expédition à Belém sont disponibles sur le site officiel de l’Assemblée de la République.

Selon la Constitution de la République, face à un veto, le parlement peut confirmer le texte à la majorité absolue des députés en exercice, 116 sur 230, et dans ce cas, le président de la République doit promulguer le diplôme dans un délai huit jours à compter de sa réception.

Vendredi, à Aveiro, le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a déclaré qu’il promulguerait la loi sur l’euthanasie car la Constitution qu’il a juré de défendre ne lui laisse pas d’autre alternative.

« J’ai juré sur la Constitution. La Constitution oblige le président à promulguer une loi à laquelle il a opposé son veto et qui a été confirmée par l’Assemblée de la République (…) c’est mon devoir constitutionnel », a déclaré Marcelo Rebelo de Sousa.

Le Parlement a confirmé vendredi le décret sur l’aide médicale à mourir, qui avait fait l’objet d’un veto du président de la République, avec un total de 129 voix pour, 81 voix contre et une abstention, forçant sa promulgation.

L’écrasante majorité des députés du PS, de l’IL, du BE et des représentants du PAN et du Livre, ainsi que huit parlementaires du PSD étaient favorables à la confirmation.

La grande majorité du banc PSD, les groupes parlementaires Chega et PCP, ainsi que quatre députés PS, ont voté contre le diplôme. Le décret a également eu l’abstention d’un député du PSD.

C’était la cinquième fois que les députés approuvaient un décret sur le sujet, qui a déjà fait l’objet de deux veto politiques du chef de l’Etat et de deux veto suite à des inconstitutionnalités décrétées par la Cour constitutionnelle.

Le décret établit que la mort médicalement assistée ne peut avoir lieu par euthanasie que si le suicide assisté est impossible en raison de l’incapacité physique du patient.

« Est considérée comme mort médicalement assistée non punissable celle qui survient par décision de la personne, la plus âgée, dont la volonté est actuelle et réitérée, grave, libre et claire, dans une situation de souffrance de grande intensité, avec atteinte définitive d’extrême gravité ou maladie grave et incurable, lorsqu’elle est pratiquée ou assistée par des professionnels de la santé », lit-on dans le décret.

Dans ce texte, qui s’appuie sur les projets de loi PS, IL, BE et PAN, la « souffrance de haute intensité » est définie comme « la souffrance résultant d’une maladie grave et incurable ou d’une lésion permanente d’une extrême gravité, avec une grande intensité, persistante, continue ou permanente ». et jugé intolérable par la personne elle-même ».

Le décret fixe également un délai minimum de deux mois à compter du début de la procédure pour sa mise en œuvre, la mise à disposition d’un soutien psychologique étant également obligatoire.

Selon le texte, « le gouvernement approuve, dans les 90 jours suivant la publication de la présente loi, les règlements respectifs » et la loi entre en vigueur 30 jours « après la publication des règlements respectifs ».

Le PSD a déjà pris l’engagement d' »analyser le diplôme en vue de formuler une demande d’inspection successive de constitutionnalité », un acte de recours devant la Cour constitutionnelle qui, aux termes de la Constitution, peut être formé par un dixième des députés, 23 sur 230.

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