Le député du Bloc de gauche, José Manuel Pureza, a déclaré aujourd’hui que le parti travaillera pour répondre aux recommandations de la Cour constitutionnelle (TC) sur le diplôme d’euthanasie, soulignant qu ‘ »il n’y a pas de situation insurmontable ».
«De notre côté, il y a la même détermination que toujours de travailler pour que le diplôme qui peut exister au Portugal soit un diplôme rigoureux, prudent, mais aussi déterminé dans la dépénalisation [da morte assistida] et nous continuerons à travailler pour y parvenir, en répondant à ce qui semble être les indications de la Cour constitutionnelle », a déclaré le député du blocus, qui s’adressait aux journalistes à Coimbra.
Pour José Manuel Pureza, selon la déclaration du TC, il semble «être très clair que ce qui est dit, c’est qu’il n’y a pas d’incompatibilité de principe entre le principe de l’inviolabilité de la vie humaine et une dépénalisation de l’aide à mourir dans des cas absolument typiques».
Selon le député, le Constitutionnel «semble conclure en première lecture, qu’il faut donner une plus grande concrétisation, densification à un aspect très spécifique qui concerne les situations de préjudice définitif».
« Il semble que c’est là que la cour rend son jugement d’inconstitutionnalité », a-t-il noté, soulignant que les juges ne considèrent pas qu ‘ »il y a une situation insurmontable », mais « des paramètres d’évaluation qui doivent être rédigés plus rigoureusement, avec plus de détails , de sorte que l’indétermination ne peut pas être un problème ».
C’est un jugement que le Bloco de Esquerda « ne suit pas », mais qui « travaillera pour répondre à cette revendication ».
La Cour constitutionnelle (TC) a rejeté aujourd’hui, à la majorité de sept juges contre cinq, la loi sur l’aide médicale à mourir, en réponse à une demande d’inspection préventive formulée par le président de la République.
Les juges ont analysé si les notions de «souffrance intolérable» et de «préjudice définitif d’une extrême gravité selon le consensus scientifique» étaient ou n’étaient pas «excessivement indéterminées», ne donnant raison au président de la République que par rapport au deuxième concept.
Il s’agit de l’article 2, paragraphe 1, du diplôme approuvé le 29 janvier à l’Assemblée de la République, qui établit que «l’anticipation de l’aide médicale à mourir» n’est plus punie, les conditions suivantes étant vérifiées: «Par décision du le plus grand lui-même, dont la volonté est actuelle et réitérée, sérieuse, libre et éclairée, dans une situation de souffrance intolérable, avec blessure définitive d’une extrême gravité selon le consensus scientifique ou maladie incurable et mortelle, lorsqu’elle est pratiquée ou aidée par des professionnels de santé ».
JGA (NS / IEL) // SF