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Entidade das Contas donne la priorité aux comptes 2021 et 2022 et abandonne les processus 2013

Dans un communiqué, l’Entité des comptes et des financements politiques (ECFP) indique que les procédures d’infraction administrative pour les irrégularités dans les comptes annuels des partis politiques pour l’année 2013 ont expiré, de sorte qu’elle n’a pas « poursuivi le processus d’audit des comptes annuels pour cette année-là ».

En cause, selon une délibération de l’ECFP du 18 mai, ce sont des irrégularités qui avaient été décelées dans les comptes 2013 de partis tels que le PS, le PSD, le Bloco de Esquerda, le PCP, le CDS-PP, le PAN ou le PEV.

Selon la décision, les irrégularités en cause n’indiquaient pas « la pratique d’une quelconque infraction pénale », mais pouvaient, « quand même, constituer des infractions ».

« Cependant, s’il n’y a pas de possibilité de sanctionner avec les amendes prévues pour les infractions qui la constituent, l’énumération dans la décision administrative des irrégularités identifiées devient une déclaration vaine et inutile car elle n’a aucune conséquence », lit-on dans le document.

Bien qu’aucune détermination n’ait encore été publiée concernant les comptes annuels 2014, l’ECFP reproduit, dans un communiqué, une alerte émise en septembre 2018, selon laquelle il existe une « situation de rupture et risque de prescription des processus relatifs aux comptes antérieurs à 2015 ». », et les comptes annuels de 2014 devraient avoir le même résultat que ceux de 2013.

Dans le communiqué, l’ECFP rappelle que les changements législatifs introduits en 2018 – qui ont donné à l’entité la compétence d’évaluer la régularité et la légalité des responsabilités et d’infliger des amendes – ont conduit à « une augmentation des pouvoirs de l’entité, qui ne s’est pas accompagnée de la les évolutions législatives et réglementaires nécessaires pour doter les services de l’organisation indispensable à l’exercice de leur mission ».

« En ce sens, et compte tenu de l’insuffisance chronique de ressources et de ressources humaines qui lui fait défaut, l’ECFP a procédé à un recensement de toutes les affaires pendantes, en donnant la priorité aux affaires les plus récentes », indique l’ECFP.

L’entité prévient que, « face à l’attente répétée d’anciens processus, il y a désormais une augmentation extraordinaire des comptes à contrôler par rapport à l’année dernière », rappelant qu’outre les comptes annuels des partis politiques pour 2021 et 2022, l’ECFP devra également inspecter les comptes de campagne pour les élections présidentielles de janvier 2021, les élections municipales de septembre 2021 et les élections législatives de janvier 2022.

« Les Municipalités seules pourront déboucher sur environ 1500 comptes à analyser », est-il souligné.

L’ECFP s’engage donc à « prioriser les audits des comptes des partis politiques et des campagnes électorales des années les plus récentes » – se référant à 2021 et 2022 – afin de « rapprocher l’audit des comptes de la présentation respective et, de cette façon , assurer un contrôle efficace et dissuasif du non-respect des obligations imposées par la loi ».

« Les procès d’omission de comptes ou dans lesquels il y a une reddition de comptes incomplète afin de sauvegarder les conséquences que la loi attribue à ces omissions ont également été définis comme prioritaires : suspension de la subvention, suspension des avantages fiscaux et, dans le cas de répétition, d’omission, de possibilité d’extinction du parti », indique l’entité.

Afin « d’accélérer les procédures », l’entité souligne également que « la plateforme ECFP a été présentée aux parties, un outil qui vise à standardiser et rendre plus expéditive la fourniture et le contrôle des comptes ».

Malgré la priorité donnée aux comptes 2021 et 2022, l’ECFP entend que les comptes à partir de 2015 n’aient pas le même aboutissement que ceux de 2013, à savoir la prescription des infractions.

En ce sens, l’entité a continué de contrôler et de rendre des décisions concernant les traitements des comptes présentés depuis 2015. Le 4 mai, par exemple, l’ECFP a notifié au Livre des irrégularités dans les comptes présentés pour la campagne des élections municipales d’octobre 2017.

Dans le même contexte, le 6 avril, l’ECFP a également notifié Ergue-te concernant des irrégularités dans les comptes de campagne des élections municipales de mi-mandat de São João da Madeira, en janvier 2016.

TA // SF

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