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Des étudiants manifestent aujourd’hui à Lisbonne contre le harcèlement dans l’enseignement supérieur

« Le harcèlement universitaire dure depuis trop longtemps et avec la complaisance de la communauté universitaire. Nous nous réunissons pour dire que ça suffit. Le harcèlement n’a pas sa place dans nos universités », affirme le manifeste du mouvement.

Rappelant des cas connus depuis l’année dernière, à la Faculté de Droit et à l’Instituto Superior Técnico de l’Université de Lisbonne.

Pour répondre au problème, ils préconisent la création d’un bureau indépendant de soutien psychologique et juridique dans toutes les universités.

Ils demandent également la réalisation de questionnaires institutionnels anonymes. Pour déterminer le nombre actualisé de situations de harcèlement, la diffusion d’informations sur les mécanismes de soutien

« Le ministère (de la Science, de la Technologie et) de l’Enseignement supérieur est chargé d’assurer une formation obligatoire pour tout le personnel enseignant sur la pédagogie et le harcèlement sexuel et moral. Ainsi que sur le racisme, la xénophobie ou l’orientation sexuelle, y compris une formation sur le harcèlement au travail », ajoute le manifeste.

En avril, le ministère a ouvert une enquête suite à la publication de plusieurs reportages faisant état de cas de harcèlement sexuel et moral au Centre d’études sociales de l’Université de Coimbra. L’enquête avait alors révélé 38 plaintes pour harcèlement sexuel au cours des cinq dernières années. Dont quatre ont donné lieu à des sanctions.

Parallèlement, le Gouvernement a annoncé la création d’une commission chargée de définir une stratégie de prévention du harcèlement dans les universités et les écoles polytechniques. Composée de représentants des institutions, fédérations et associations étudiantes, de la Commission pour la citoyenneté et l’égalité des genres et de la Commission pour l’égalité au travail et Emploi.

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