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Covid-19 : L’impact direct de la pandémie dépasse les 4 100 ME d’ici juillet

Les effets directs de la pandémie de covid-19 sur les comptes publics s’élevaient à 4 133 millions d’euros (ME) à fin juillet, selon l’Unité d’appui technique au budget (UTAO).

« Jusqu’à fin juillet 2021, l’effet financier direct connu des mesures de politique covid-19 sur le compte des administrations publiques portugaises (AP) était de 4 133 ME », peut-on lire dans un rapport de l’UTAO sur l’exécution du budget en comptabilité publique (cash perspective) jusqu’en juillet de cette année.

Selon les techniciens qui assistent le parlement en matière budgétaire, les 4 133 millions d’euros sont « le montant de la réduction du solde provoquée directement par toutes les opérations économiques dont le bilan est connu ».

Dans cette catégorie se trouvent les « opérations avec impact sur le solde global (3 645 ME), les opérations de charges sur actifs financiers (84 ME), et les opérations extrabudgétaires (charges nettes de 404 ME) ».

L’unité coordonnée par Rui Nuno Baleiras précise en outre que « les mesures classées comme extrabudgétaires ont leurs dépenses entièrement financées par des fonds communautaires et des bénéficiaires en dehors de l’univers de l’AP, mais il existe un décalage entre le moment du paiement de la dépense et celui du recouvrement. des recettes », et dans cette période « représentent un effort financier pour les AP qui mérite d’être souligné ».

« Le programme Apoiar est la mesure la plus significative de cette catégorie, avec une dépense brute de 949 ME, mais qui, net des recettes encaissées, se réduit à 360 ME, soit 8,7% du total des mesures covid-19 », peut-on lire dans le rapport publié aujourd’hui.

L’effort total des Administrations Publiques « continue de se concentrer sur le « soutien à l’économie » (3 272 ME; 79,2%), y compris dans cette typologie les dépenses avec l’acquisition d’actifs financiers et les dépenses nettes sur opérations extrabudgétaires », et santé s’élève à 861 ME (20,8%).

En soutien à l’économie, l’UTAO met en avant « les mesures de soutien à l’emploi et au maintien du travail (2 075 ME), qui représentent 63,4% du total, dont les dépenses d’actifs financiers (84 ME) et les dépenses nettes d’opérations extrabudgétaires (404 ME) ) ».

En santé, « l’acquisition de médicaments, vaccins et équipements de protection individuelle se démarque (549 ME, soit environ 63,8% du total de la typologie).

Les mesures ayant un effet sur le solde global s’élèvent à 3 645 ME et résultent de l’effet cumulé d’une baisse des recettes (-512 ME) et d’une augmentation des dépenses (+ 3 133 ME).

En chiffre d’affaires, la réduction se répartissait « entre les pertes à caractère définitif, les pertes à caractère temporaire et une valeur résiduelle dont la nature n’a pu être déterminée ».

Les pertes définitives « se réfèrent à l’exonération temporaire de cotisations sociales (203 ME) » et les temporaires « comprennent toutes les mesures d’allègement des obligations fiscales et contributives (304 ME) ».

« Il n’est pas possible de déterminer la nature (temporaire ou définitive) des pertes liées au report, à la réduction ou à l’exonération des loyers immobiliers décidée par l’Administration régionale (cinq ME) », peut-on également lire dans le document.

L’UTAO précise également que « les mesures du côté des recettes sont sous-évaluées, car la quantification des mesures ayant un impact potentiel important n’est pas disponible, comme par exemple le régime exceptionnel de paiement échelonné des dettes contributives et la suspension des exécutions dans le premier trimestre 2021 ».

« Fin juillet, l’impact direct des mesures covid-19 sur le solde global (3 645 ME) représentait 71,3 % des prévisions du Programme de stabilité pour l’ensemble de l’année (5 114 ME) », soulignent les techniciens du parlement. .

JE // EA

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