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Covid-19: le gouvernement augmente son soutien aux investissements dans les ports de pêche

«Considérant que la pandémie de covid-19 est venue limiter la capacité d'investissement des opérateurs économiques du secteur mais aussi des autorités nationales ayant des responsabilités dans les zones portuaires, il est important de créer les conditions pour que les opérations financées au titre de la mesure d'appui à l'investissement dans les ports de La pêche, les lieux de débarquement, les enchères et les abris dans le cadre du programme opérationnel de mars 2020, en particulier ceux de plus grande portée et par nature plus structurés, dont la décision est réservée au membre gouvernemental responsable de la zone de la mer, peuvent être pleinement mis en œuvre et les objectifs inhérents atteints. » , lit-on dans un décret publié aujourd'hui dans Diário da República.

L'ordonnance 201/2020, dont les modifications sont «applicables aux opérations approuvées, à condition qu'elles ne soient pas encore conclues», «ouvre la possibilité que des modifications des projets avec un investissement éligible associé égal ou supérieur à 2,5 millions d'euros puissent impliquer une augmentation du soutien public et que cela dépasse 6,5 millions d'euros ».

Cette possibilité est toutefois subordonnée à «l'existence d'une disponibilité budgétaire du programme à cet effet».

Toujours établie par le diplôme est la «possibilité de modifications des projets pouvant impliquer une augmentation du soutien public, quel que soit l'investissement éligible qui leur est associé, à condition que le bénéficiaire de l'opération ait une ou plusieurs opération (s) approuvée (s) par le sous le régime actuel dans lequel vous renoncez, en tout ou en partie, à l'aide qui vous est attribuée, d'un montant égal ou supérieur à l'augmentation souhaitée de la pension ».

Dans le règlement en vigueur jusqu'à présent, la limite maximale du soutien public attribuable dans ce domaine était de 6,5 millions d'euros par opération et les évolutions techniques de l'opération ne pouvaient pas entraîner une augmentation du soutien public.

Cependant, dans le texte du décret-loi, l'expérience de l'application de ce règlement «a été révélée (…) que les investissements dans les infrastructures, en particulier ceux de plus grande dimension, subissent souvent des changements pertinents, avec un impact sur le coût global respectif, que ce soit dans la phase d'attribution du contrat, où la volatilité du marché de la construction civile détermine parfois des coûts accrus par rapport à ceux initialement prévus, soit dans la phase de l'exécution respective, dans laquelle la spécialité et la complexité des travaux portuaires déterminent les adaptations techniques au projet initial et le augmentation des coûts inhérents aux travaux complémentaires ».

Ce facteur est aggravé par le fait que la crise engendrée par la pandémie a limité la capacité d'investissement des opérateurs économiques du secteur, ainsi que des autorités nationales ayant des responsabilités dans les zones portuaires.

Étant donné que les modifications réglementaires actuellement apportées "n'introduisent pas de dispositions susceptibles d'affecter directement et immédiatement les droits ou intérêts légalement protégés des citoyens", leur soumission à une consultation publique préalable a été abandonnée.

Signé par le secrétaire d'État à la pêche, José Apolinário, le décret-loi entre en vigueur jeudi.

PD // JMR

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