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Costa invoque la tradition du respect des « secrets » et défend la légalité de son action

Ces positions ont été transmises par António Costa dans des déclarations aux journalistes à l’issue d’une visite du projet de construction de 266 logements à loyer abordable à Benfica, Lisbonne, qui sera financé par le Plan de relance et de résilience (PRR).

« Je n’ai pas le moindre doute que, compte tenu des données qui existaient – et d’un contexte très pertinent -, la décision prise par les responsables des services de renseignement n’affecte pas la légalité démocratique. Ils ont agi dans le strict respect de la loi. C’est l’appréciation que je fais, c’est l’appréciation faite par l’entité compétente pour superviser les services d’information et ce n’est pas la peine de continuer à alimenter des polémiques là où elles n’existent pas », a-t-il déclaré.

Auparavant, le chef de l’exécutif avait été interrogé sur l’exécution des «secrets» dans la récupération d’un ordinateur du ministère de l’Infrastructure qui était en possession de Frederico Pinheiro, qui le même jour avait été limogé par le ministre João Galamba.

Devant les journalistes, le chef de l’exécutif a également défendu le Conseil de surveillance du système d’information de la République portugaise (CFSIRP), affirmant que la position des trois éléments de cet organe par rapport à la légalité des performances de l’information et de la sécurité Service (SIS) dans ce cas de récupération d’un ordinateur du ministère des Infrastructures a été « approuvé à l’unanimité », c’est-à-dire avec l’approbation de l’élément indiqué par le PSD, Joaquim da Ponte.

« Nous avons des services de renseignement qui, au fil des décennies, se sont distingués par un grand professionnalisme et une grande rigueur, et je n’ai pas le souvenir d’avoir jamais signalé des défaillances dans la performance des services de renseignement. Cela a été très bon pour la démocratie portugaise », a-t-il souligné.

Dans une allusion indirecte à l’idée de créer une commission d’enquête parlementaire sur les performances du SIS dans le cas de l’ordinateur, António Costa a également déclaré que c’était une « tradition » – et la pratique de ses gouvernements – « de faire très des choix judicieux quant à la gestion des services d’information afin qu’elle soit un facteur de garantie d’exemption, d’impartialité et de respect scrupuleux de la légalité ».

En ce sens, il a parlé du large consensus politique, notamment avec le PSD, qui avait ses choix pour les postes de direction dans le SIRP, dans le SIS et aussi dans le SIEDM.

« L’actuel secrétaire général de la SIRP [Maria da Graça Mira Gomes] C’est une grande diplomate portugaise qui, avant sa nomination, a interviewé le chef de l’opposition et a reçu une approbation claire. Quant aux directeurs du SIS et du SIEDM (Serviços de Informação Estrategicas de Defesa), l’un était en fonction avant d’assumer le poste de Premier ministre et est également un diplomate au parcours remarqué, avec une nomination précédée d’une audition du chef de l’opposition », a-t-il souligné.

Par la suite, le Premier ministre a déclaré qu’à ce jour, il n’était au courant d’aucune censure proférée « par qui que ce soit » concernant les performances des services de renseignement.

« Et je rappelle que l’Assemblée de la République élit trois personnes pour superviser l’activité des services de renseignement, ayant accès à toutes les informations, même celles qui ont le plus haut degré de classification. Trois personnes qui sont au courant de toutes les données. A l’unanimité, le CFSIRP s’est déjà prononcé [sobre o caso da recuperação computador] ayant dit très clairement qu’il n’y avait pas de violation de la légalité », a-t-il ajouté.

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