Hier, lors de la journée fériée de « l’implantation de la République », les protestations et le mécontentement ont été omniprésents au Portugal. À Carcavelos, les citoyens se sont mobilisés pour sauver la Quinta dos Ingleses, un espace vert menacé par l’urbanisation. Cette fois-ci, une nouvelle dimension est apparue : la Quinta dos Ingleses est devenue un camping non officiel pour de nombreux Portugais qui n’ont pas les moyens de se loger. Une situation qui témoigne des inégalités sociales grandissantes dans le pays.
Des dizaines de personnes se sont rassemblées à Sines pour protester contre la destruction du littoral de l’Alentejo. Organisée par 18 groupes et associations de la région, cette action
vise à défendre la justice sociale et environnementale. Les manifestants affirment que le littoral est sacrifié au profit des intérêts économiques. Ces personnes, qui vivent dans des
tentes et des camping-cars, ont exprimé leur préoccupation pour leur survie élémentaire plutôt que pour la préservation de l’environnement.
Les énergies renouvelables sont une solution compatible avec la préservation de la nature, à condition de choisir les bons endroits pour leur installation. C’est ce qu’a déclaré un
expert lors d’une conférence sur le sujet. Malheureusement, de nombreux sols improductifs sont présents dans tout le pays. Des manifestants ont arpenté les rues de Sines, brandissant
des pancartes appelant à sauver le climat et à nettoyer l’énergie. Ils réclament une justice environnementale et sociale, affirmant vouloir avoir leur mot à dire dans le développement
durable. Une résidente locale, membre d’un groupe de lutte contre l’installation d’un méga-parc solaire, soutient cette demande.