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BE interroge la Commission européenne sur le service minimum dans les grèves des enseignants

Dans la question adressée par le Bloco de Esquerda (BE), les eurodéputés Marisa Matias et José Gusmão évoquent que « le service minimum fourni pour les grèves à durée indéterminée par un seul syndicat », en référence au Syndicat de tous les professionnels de l’éducation (Stop) , a fini par « s’étendre à tous les appels ».

Les deux eurodéputés BE soulignent que le ministère de l’Éducation « donne des lignes directrices » pour que les services minimaux soient respectés « pour tous les établissements, quel que soit le nombre de préavis ».

« Cela veut dire ouvrir les écoles chaque fois qu’il y a une grève, même des grèves nationales d’une journée avec un temps défini, comme celles édictées pour les 2 et 3 mars par la Fenprof », préviennent-ils.

En ce sens, BE a interrogé la Commission européenne si, compte tenu de la Déclaration des droits de l’homme, « un gouvernement de l’Union européenne (UE) peut-il édicter des services minimaux, notamment avec cette dimension dans l’exercice du droit de grève ».

« La Commission est-elle au courant de ces faits ? Si oui, de quels mécanismes de protection des droits du travail l’UE dispose-t-elle pour faire respecter le droit de grève par les différents gouvernements ? », questionnent Marisa Matias et José Gusmão.

Mardi, l’eurodéputé CDS-PP Nuno Melo avait également interpellé la Commission européenne sur ce qu’il considérait comme l’existence d’une « discrimination et d’une violation du principe d’égalité » entre le comptage du temps de service des enseignants dans les régions autonomes et au Portugal continental. .

Nuno Melo a affirmé que, dans les régions autonomes, la durée de service des enseignants « est comptée en totalité », alors qu’au Portugal continental, six ans, six mois et 23 jours doivent encore être comptés.

Lundi, le tribunal arbitral a décrété des services minima pour les grèves d’enseignants convoquées par la plateforme de neuf organisations syndicales et qui se sont déroulées ces jeudi et vendredi.

Des services minima avaient déjà été édictés pour ces jours-là, mais la décision précédente, faisant référence à la période comprise entre le 27 février et le 10 mars, ne concernait que la grève illimitée du Syndicat de tous les professionnels de l’éducation (Stop).

Selon l’arrêt publié ce lundi, le collège arbitral a établi, à la majorité, le même plateau de services minimaux pour la grève appelée par la plateforme syndicale, qui comprend les fédérations nationales des enseignants (Fenprof) et de l’Éducation (FNE).

Les écoles devaient ainsi assurer trois heures de cours en préscolaire et 1er cycle, ainsi que trois temps d’enseignement quotidiens par classe en 2e et 3e cycles et enseignement secondaire, afin de garantir, sur une base hebdomadaire, une couverture des différentes disciplines .

TA (AFE/MYCA/SIM) // ZO

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