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Ajustement secret: Hermínio Loureiro prononcé pour 77 des 142 crimes dont il était accusé

L’ancien vice-président de la Fédération portugaise de football (FPF) Hermínio Loureiro sera jugé pour 77 des 142 crimes dont il a été accusé par le parquet (MP) dans le cadre du processus d’ajustement secret, a été annoncé aujourd’hui.

Selon la décision pédagogique connue aujourd’hui, à laquelle Lusa avait accès, Hermínio Loureiro sera jugé pour les délits de corruption passive (13, un de plus qu’il n’a été accusé), corruption active (5), participation économique aux affaires (3 ), détournement de fonds (7), falsification de documents (11), abus de pouvoir (7), malversation (27), violation du secret (0), trafic d’influence (3) et possession d’une arme prohibée (1).

En revanche, les quatre crimes de violation du secret dont l’ancien chef des FPF et ancien maire d’Oliveira de Azeméis étaient accusés sont tombés.

Le juge a également décidé de ne pas prononcer Hermínio Loureiro pour les autres délits qui lui étaient imputés: détournement de fonds (27), falsification de documents (28) et malversation (5).

Le magistrat a maintenu la caution de 60 mille euros fournie par le prévenu après le premier interrogatoire judiciaire.

Après avoir pris connaissance du parquet du parquet, en novembre 2019, Hermínio Loureiro et 41 autres accusés ont demandé l’ouverture d’une enquête, une phase facultative qui vise à décider si le processus se poursuit et de quelle manière pour le procès.

Ce vendredi, la juge d’instruction criminelle Ana Cláudia Nogueira a conclu qu’il y avait des preuves des crimes, elle a donc décidé de prononcer (traduire en justice) 65 des 68 accusés, supprimant cependant certains des crimes dont ils étaient accusés.

Le processus d’ajustement secret a résulté d’une enquête qui a abouti en juin 2017 à l’arrestation de sept personnes, dont le vice-président de l’époque de la Fédération portugaise de football (FPF), Hermínio Loureiro, qui, peu après, suspendrait le mandat de cet organe.

Plus de deux ans plus tard, le ministère public (MP) a porté plainte contre 68 accusés, dont 10 maires et anciens maires, quatre clubs sportifs et leurs présidents respectifs, leur imputant 890 délits de corruption passive, de corruption active, de détournement de fonds, d’abus. de pouvoirs, trafic d’influence, falsification de documents, violation du secret, participation économique aux affaires, délit et possession d’une arme prohibée.

Le processus est centré sur la Câmara de Oliveira de Azeméis et Hermínio Loureiro, qui ont présidé cette municipalité dans le district d’Aveiro entre 2009 et 2016.

Le parquet soutient que certains des prévenus ont utilisé des fonds de roulement de la Câmara de Oliveira de Azeméis pour payer leurs déjeuners et dîners et autres dépenses personnelles, ainsi que les dépenses du conseil politique.

Le député évoque également «l’addiction aux procédures d’appel d’offres» et «l’usage de l’influence d’éléments de l’exécutif du conseil municipal» devant la direction de l’Institut de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et d’une institution privée de solidarité sociale pour «accomplir un stage professionnel »Pour les enfants d’un sympathisant du parti.

L’enquête a également révélé qu’entre 2010 et 2015, les Câmara de Oliveira de Azeméis ont signé des contrats «successifs» de fourniture directe de services «toujours en faveur du même bénéficiaire, qui a fait appel à différentes entreprises pour dissimuler formellement la violation des règles des marchés publics. ».

Le député a également détecté des signes de faveur d’un homme d’affaires par les chambres d’Estarreja, Matosinhos et Gondomar, dans les procédures de passation des marchés publics de 2016 et 2017, et a également constaté que la chambre d’Albergaria-a-Velha avait réalisé un travail privé, au profit d’un citoyen, aux frais «dilués dans un marché de travaux publics dont la procédure se déroulait en parallèle».

L’accusation précise également qu’un employé de la Direction régionale de l’économie du Nord aura bénéficié à un homme d’affaires, entre 2010 et 2017, en échange d’avantages économiques, intercédant et favorisant les sociétés dans les démarches administratives et administratives.

JDN // JAP

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