1-1-e1669908198824-png

Le syndicat affirme qu' »il n’y a pas de succursales fonctionnant normalement » en raison de la grève chez CGD

Le Syndicat des travailleurs du groupe Caixa Geral de Depósitos (STEC) a déclaré aujourd’hui que la grève des travailleurs de la banque publique est un « succès » et qu' »il n’y a pas de succursales fonctionnant normalement ».

« Les travailleurs de la CGD ont manifesté aujourd’hui leur indignation auprès de l’administration pour la manière totalement insensible dont ils sont traités, par rapport à la révision de la grille des salaires et au harcèlement qui leur frappe sous des formes diverses », lit-on dans la même note, qui garantit que l’arrêt est « un succès » et qu' »il n’y a pas de succursales fonctionnant normalement », renvoie un communiqué de CGD.

« Malgré les pressions et les menaces, les transferts précipités pour remplacer les grévistes, plusieurs dizaines d’agences sont fermées, bien d’autres dizaines sont ouvertes, mais à huis clos, uniquement avec la direction, sans effectuer d’opérations et juste pour dire et rendre compte que ils sont ouverts, d’autres fonctionnent encore à base de stagiaires qui ne peuvent pas se mettre en grève », a assuré le STEC.

Lusa a contacté Caixa Geral de Depósitos et attend un commentaire.

Le STEC assure, à son tour, que « l’administration a tout fait pour minimiser l’adhésion à la grève, n’autorisant même pas la programmation de grèves aux travailleurs qui, étant en vacances, ont exprimé la volonté d’y adhérer, ne permettant pas encore d’informer les clients que la fermeture des succursales est due à la grève ».

Selon le syndicat, « les travailleurs réclament une augmentation de salaire plus que juste », prenant en compte « les bénéfices du CGD ».

Le STEC « convoquera une réunion des délégués syndicaux pour analyser la situation du travail et décider d’éventuelles nouvelles actions de lutte, au cas où la situation du travail ne changerait pas », a-t-il également assuré.

Les travailleurs de Caixa Geral de Depósitos sont en grève aujourd’hui, exigeant la négociation de l’échelle des salaires et des clauses sur l’expression pécuniaire.

A 12h00, ils se rassembleront également devant le siège du CGD à Lisbonne, la grève ayant été déclenchée par le STEC.

Vendredi, le Syndicat national des employés et techniciens de la banque (SNQTB) et le Syndicat des banques indépendantes (SIB) se sont joints à la grève des travailleurs de la CGD, garantissant le salaire de la journée à ses membres.

Dans un communiqué, le SNQTB et le SIB ont indiqué ne pas tolérer « les licenciements collectifs ou menaces de suppression d’emplois » et que, « s’ils surviennent, une nouvelle grève sera déclenchée immédiatement ».

Les structures syndicales ont également exigé d’être informées des processus de restructuration menés par les banques (qui impliquent le départ des salariés), précisant qu’elles ne peuvent être exclues de leur participation à ces processus.

Le 27 juillet, le Mais Sindicato et le Syndicat des employés de banque du centre (SBC) ont annoncé que le CGD avait annoncé qu’il commencerait en septembre à réviser l’échelle des salaires. Le STEC a poursuivi la grève.

Au premier semestre, CGD a réalisé un bénéfice de 294 millions d’euros, soit 18 % de plus qu’à la même période l’an dernier.

ALYN (PE/IM) // MSF

Articles récents