« En juin, les émissions obligataires déduites des amortissements ont totalisé 1,8 milliard d’euros, dont 1,5 milliard d’euros portant sur des titres de créance et 300 millions d’euros sur des actions », a avancé la banque centrale.
Selon la BdP, « le secteur financier a le plus contribué à ce résultat », avec des émissions de titres dépassant les amortissements de 1 556 millions d’euros.
À leur tour, les administrations publiques ont également émis des obligations qui ont dépassé 538 millions d’euros d’amortissements.
En revanche, les sociétés non financières ont amorti les titres pour un montant supérieur aux émissions de 312 millions d’euros.
Fin juin, la valeur totale des titres émis par les entités résidentes s’élevait à 481 900 millions d’euros, soit 3 600 millions d’euros de moins que le mois précédent.
Selon la BdP, « essentiellement les dévaluations qui ont eu lieu en juin ont contribué à cette réduction, qui a plus que compensé la valeur positive enregistrée dans les émissions moins les amortissements ».
Au cours de ce mois, les titres de créance émis par les administrations publiques et les actions émises par les sociétés non financières et le secteur financier ont diminué de 3,5 milliards d’euros et de 1,7 milliard d’euros, respectivement.
Selon la BdP, sur un total de 296 900 millions d’euros d’encours de titres de créance à fin juin, des amortissements de 39 600 millions d’euros étaient prévus pour les 12 mois suivants, ce qui correspond à 13,3 % du total.
« Les administrations publiques se distinguent, avec des amortissements de 8 800 millions d’euros prévus en octobre 2022, le secteur financier, avec des amortissements de 3 500 millions d’euros prévus en juillet 2022, et les entreprises non financières, avec 2 800 millions d’euros d’amortissements également prévus en juillet 2022 » , il ajoute.
La banque centrale note également que les amortissements prévus dans le cas des sociétés non financières « correspondent, dans une large mesure, au papier commercial », un instrument de financement à court terme largement utilisé par les entreprises portugaises et qui est généralement renouvelé, c’est-à-dire d’amortissement accompagné d’une nouvelle émission, également à court terme.
« Par conséquent, il est prévisible qu’une valeur élevée des amortissements prévus pour les 30 jours après la fin du mois sera enregistrée systématiquement », dit-il.
La prochaine mise à jour des statistiques d’émissions obligataires de la BdP sera publiée le 8 septembre.
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