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Vision | Distribution demande une clarification de la loi interdisant les plastiques à usage unique –

L’Association portugaise des entreprises de distribution (APED) a demandé aujourd’hui des éclaircissements sur la loi qui interdit les plastiques à usage unique à partir d’aujourd’hui, considérant que la législation nationale n’est pas « en harmonie » avec les directives européennes.

« Aux termes de la directive, la vente de ce type de produit n’est pas interdite dans les espaces commerciaux. Dans cette mesure, il est urgent de clarifier la législation nationale en harmonie avec les orientations européennes », a estimé l’APED, dans un communiqué.

Il s’agit de la directive, obligatoire dans tous les États membres de l’Union européenne, qui interdit, entre autres, les produits en plastique ou avec du plastique, les couverts, les pailles, les cotons-tiges, les shakers, les bâtons de ballons ou la mousse de polystyrène pour les récipients alimentaires.

L’APED a rappelé que le diplôme qui transpose la directive communautaire dans l’ordre juridique national n’est pas encore connu.

« Cette situation génère des contraintes pour les opérateurs économiques et des doutes chez les consommateurs. L’APED considère que, malgré tout le travail accompli par le secteur dans le domaine des plastiques, ces retards dans la clarification de la législation créent des incertitudes inutiles pour l’activité des entreprises du secteur », a déclaré le directeur général de l’association, Gonçalo Lobo Xavier, à la même Remarque.

L’APED a souligné que ses membres ont développé « un travail pertinent et continu pour promouvoir l’utilisation responsable du plastique », qui représentent ensemble « une économie annuelle estimée de matière plastique de plus de 8 303 tonnes, permettant d’éviter plus de 499 613 794 unités de articles en plastique (données 2019) ».

Le gouvernement portugais avait décidé d’opérationnaliser la mesure interdisant le plastique à usage unique l’année dernière, anticipant largement les dates de la directive, mais la pandémie de covid-19 a entraîné le report et le Portugal a fini par imposer l’interdiction aux dates de l’Union européenne.

Les organisations environnementales ont estimé que la version finale de la législation, qui a fait l’objet d’une consultation publique, était fragilisée par rapport aux versions précédentes, notamment en n’étendant pas l’interdiction à tous les emballages à usage unique, non seulement en plastique, mais en tout matériau.

Du côté positif, la mise à disposition obligatoire de contenants alimentaires réutilisables dans les établissements avec service de prêt-à-manger a été soulignée, et un soutien est également prévu pour la création de ces alternatives, dès janvier 2024.

MPE (AH/FP) // EA

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