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Ventura a demandé l’ouverture de l’instruction en cours sur le dîner-rassemblement à la présidentielle

Ventura et trois autres prévenus dans l’affaire en question ont demandé l’ouverture de l’instruction, dont la décision a été rendue publique vendredi, a confirmé à l’agence de presse Lusa le seul adjoint de Chega.

Le président du parti a également confirmé qu’il comparaîtra devant le tribunal le 5 janvier 2022.

Il s’agit d’un dîner-rassemblement organisé le 17 janvier de cette année, au restaurant Solar do Paço, à la périphérie de Braga, alors que Ventura se présentait à la présidence de la République et pendant le mois le plus tragique depuis le début de la pandémie en termes du nombre de décès et d’infections quotidiennes.

L’ancien candidat à la présidentielle a rassemblé environ 170 personnes à l’intérieur d’un espace « d’environ 350 mètres carrés », selon ce que GNR a constaté à l’époque, pendant l’état d’urgence.

Début mai, le juge d’instruction criminelle du tribunal judiciaire du district de Braga a demandé au parlement l’autorisation de nommer Ventura comme accusé.

Selon la demande d’instruction d’ouverture désormais acceptée, à laquelle l’agence Lusa a eu accès, il est allégué qu’André Ventura, « en tant que candidat à la présidentielle était présent au dîner-rassemblement, il n’avait cependant aucune responsabilité pour l’organisation, la logistique et dans la demande d’autorisation » de l’événement, précisant que le dîner-rassemblement s’est déroulé dans le cadre d’une « campagne électorale » et « a respecté les règles sanitaires ».

Pour cette raison, « c’était clairement un événement politico-partisan autorisé par la loi », se justifie-t-il.

Le soutien de la défense du président de Chega a également évoqué que « puisque le décret présidentiel n’est pas une loi, il ne pourra jamais criminaliser un comportement qui n’était pas déjà prévu et puni par la loi ».

« La création de types illicites relève, aux termes de l’article 165 n° 1) de la Constitution de la République portugaise, de la relative réserve de l’Assemblée de la République. L’article en question précise qu’« il est de la compétence exclusive de l’Assemblée de la République de légiférer sur les matières suivantes, sauf autorisation du Gouvernement », à savoir « la définition des crimes, les peines, les mesures de sûreté et les présupposés respectifs, ainsi que que la procédure pénale ».

« Le défendeur comprend donc que la compétence (relative) réservée » du parlement « n’est pas exemptée même par l’état d’exception », est-il allégué.

André Ventura comprend également que « pour qu’il y ait crime de désobéissance, et en ce qui concerne la vérification des éléments objectifs de la forme juridique du crime, il doit toujours y avoir d’abord une commission concrète de la pratique d’un tel crime faite par un l’autorité qui a ordonné la cessation de la transgression, comme établi dans le Code pénal ».

A ce titre, affirme-t-il, « la sanction en tant que crime de désobéissance pour le simple non-respect des règles de l’état d’urgence, sans désobéir à l’ordre concret » d’une autorité de police, « viole le principe de légalité avec inscription constitutionnelle » .

André Ventura a également fait valoir que les « activités menées » dans le cadre de la campagne électorale étaient « généralement autorisées », car elles « bénéficiaient d’une exception par rapport aux autres règles de l’état d’urgence ».

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