1-1-e1669908198824-png
40368317_wm-3369446-7623920-jpg

Une meilleure éducation et une « vie équitable » finissent par rassembler des milliers de personnes confrontées à la PR

S’adressant aux journalistes, au début de la manifestation Stop, qui avait un point de rencontre devant le Palais de Justice, à Lisbonne, le coordinateur de l’Union de tous les professionnels de l’éducation (Stop) était convaincu que les deux actions de protestation avaient des points de contact.

« La vie chère nuit non seulement aux professionnels de l’éducation, mais à la société dans son ensemble (…) et nos salaires n’ont pas augmenté », s’est défendu André Pestana, sur le fait que deux manifestations se déroulent aujourd’hui à Lisbonne, la seconde, malgré marqué depuis le plus longtemps, promu par le mouvement civique Vida Justa, avec des revendications pour l’accès au logement ou la lutte contre l’augmentation du coût moyen de la vie.

Selon le responsable, l’option de choisir aujourd’hui pour la manifestation Stop a été prise par les différentes commissions syndicales, sachant qu’une autre manifestation avait lieu.

« Nous allons aussi converger avec eux, à la tête de l’Assemblée de la République et parce que nous croyons que les combats sont plus forts ensemble et nous espérons que ce sera un jour qui marquera une fois pour toutes, que la population, malgré la majorité absolue que le gouvernement au parlement, dans les rues la majorité absolue appartient à ceux qui travaillent », a-t-il dit.

Interrogé pour savoir s’il pense que la population est du côté des revendications des enseignants, le leader de Stop a souligné que « la société portugaise est fatiguée de voir ses salaires rongés par une inflation galopante », alors qu' »une demi-douzaine de personnes puissantes reçoivent des milliers de millions euros du budget de l’État ».

« Je pense que c’est surtout ça dont la population en a marre », s’est-il défendu.

La manifestation Stop s’est dirigée vers Amoreiras, a traversé le quartier de Campo de Ourique et n’a ensuite descendu que Calçada da Estrela pour parvenir à atteindre le côté de l’Assemblée de la République, ce qui s’est passé vers 17h00.

À ce moment-là, les milliers de manifestants qui réclamaient «Une vie juste» étaient déjà devant les marches centrales de l’Assemblée de la République, après avoir quitté la Praça do Marquês de Pombal vers 15h00.

La présence de manifestants pour « Uma Vida Justa » a conduit la manifestation Stop à choisir de tenir une période d’attente pratiquement devant la résidence officielle du Premier ministre, pendant qu’ils scandent des cris d’ordre ou observent une minute de silence à la mémoire de l’école publique.

Parmi l’organisation de la manifestation Stop, on entend dire que l’attente est d’attendre que les manifestants de «Uma Vida Justa» terminent l’action de protestation et que Stop puisse diriger ses manifestants vers le devant de l’Assemblée, où il est prévu que dans les trois jours suivants, il y a une veillée continue.

Au bout d’un certain temps, les deux manifestations se sont réunies là-bas et ont fini par converger dans la protestation, avec plusieurs milliers de personnes réunies à la fois pour la défense de l’école publique et pour de meilleures conditions de vie.

SV // CSJ

Articles récents