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Tableaux de retenue à la source IRS corrigés publiés

L’ordonnance, publiée dans un supplément au Diário da República, approuve les tables de retenue à la source sur les revenus du travail salarié et les pensions perçues par les titulaires résidant sur le continent, qui seront en vigueur entre le 1er janvier et le 30 juin, dans le but d’empêcher, dans la Fonction publique, du fait des nouvelles augmentations salariales, la catégorie des assistants opérationnels gagne plus que celle des assistants techniques.

La publication de ces nouveaux tableaux avait été demandée la semaine dernière par le Fesap, pour corriger des « erreurs » qui avaient conduit l’IRS à absorber une partie de la revalorisation salariale de certains fonctionnaires, c’est pourquoi, avec cet arrêté, l’impôt est désormais réduit.

« Dans le cadre de l’effort d’ajustement qui a été fait en vue de rapprocher l’impôt retenu à la source de l’impôt dû en termes définitifs, il était nécessaire d’apporter des ajustements supplémentaires aux tableaux de retenue approuvés à l’époque, réduisant les taux de retenue en à la source de chaque échelon et en ajustant les seuils de ces échelons, les revenus du travail salarié applicables à hauteur de 964 euros par mois, sans charge de famille », justifie le cadre du diplôme.

L’arrêté précise que les tableaux relatifs aux revenus du travail salarié gagnés par les personnes handicapées restent en vigueur, ainsi que les tableaux relatifs aux revenus de pension (à l’exception des pensions alimentaires), tels qu’approuvés début décembre, qui maintiennent la mise à jour de la plafonnement de l’exonération de précompte mobilier à 762 euros par mois, via l’application du stock minimum, ainsi que d’autres actualisations des plafonds et taux de prélèvement.

« A compter du 1er juillet 2023, un nouveau modèle de tables de prélèvement entrera en vigueur, suivant une logique de taux marginal, en harmonie avec les niveaux de l’IRS pertinents pour le règlement annuel de l’impôt, évitant ainsi les situations de régressivité, dans lesquelles les augmentations de la rémunération mensuelle brute correspondent aux diminutions de la rémunération mensuelle nette », renforce le ministère des Finances dans l’arrêté.

Sans ces tableaux corrigés, comme l’explique le secrétaire général de la Fédération des syndicats de l’administration publique (Fesap), José Abraão, après l’augmentation de salaire et l’appréciation que certains travailleurs auront cette année, ils gagneraient moins, en termes nets, que des collègues récemment entrés dans l’administration publique.

Parmi les exemples qu’il a présentés, José Abraão a souligné celui des assistants opérationnels dont le salaire brut passe en 2022 de 709 à 757 euros, en raison d’une appréciation enregistrée en juin, et qui en janvier de cette année ajoutera à cette valeur 104 euros supplémentaires.

Pour le dirigeant syndical « il n’est pas compréhensible » que « sur ces 150 euros de valorisation, environ 100 euros aillent aux impôts et cotisations ». C’est-à-dire que ce travailleur « gagnera plus en 2023 qu’en 2022, mais est-ce logique qu’avec cette valorisation de 150 euros, il retire environ 100 euros d’impôts et de cotisations ? », s’est-il interrogé.

VP (LT) // CSJ

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