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Réponses rapides. Indemnité de 500 mille euros au secrétaire d’État. Que sait-on jusqu’à présent ?

La secrétaire d’Etat au Trésor, Alexandra Reis, a reçu une indemnité de 500.000 euros pour avoir quitté par anticipation le poste de directrice générale de la compagnie aérienne portugaise, alors qu’elle devait encore remplir ses fonctions pendant deux ans. Quelques mois plus tard, elle a été nommée par le gouvernement pour présider la Navegação Aérea de Portugal (NAV).

Pourtant, le début de semaine a été fertile en rebondissements autour de cette affaire. Découvrez les événements les plus pertinents concernant les réactions à cette affaire.

Comment le gouvernement a-t-il réagi ?

Ce lundi, les ministres des Finances et des Infrastructures et du Logement ont demandé à l’administration de la TAP « des informations sur le cadre juridique de l’accord » conclu avec Alexandra Reis, notamment les indemnités versées.

Et Marcelo a-t-il reparlé du sujet ?

Le président de la République s’était déjà exprimé pour la première fois sur cette affaire, mais il l’a fait à nouveau face à des réactions grandissantes. « Si les deux ministres demandent des éclaircissements, c’est parce que, apparemment, ils estiment qu’il est essentiel que les Portugais comprennent ce qui s’est réellement passé », a déclaré Marcelo Rebelo de Sousa, à Folgosinho, dans la commune de Gouveia, arrondissement de Guarda, après une visite à la caserne des pompiers volontaires et un contact avec les bergers touchés par les incendies d’été dans la région de la Serra da Estrela.

Le chef de l’Etat a déclaré aux journalistes qu' »il est indispensable » de clarifier la situation car Alexandra Reis est venue exercer des fonctions politiques.

« Pour le président de la République, c’est important parce que le président de la République l’a nommée. Je veux dire, je l’ai nommée secrétaire d’État au ministère des Finances il y a environ un mois. Je pense que c’est important pour tout le monde. Pour ceux qui nomment, pour ceux qui sont nommés, pour les Portugais, clarifiez efficacement ce qui s’est passé dans cette préhistoire, c’est-à-dire dans la carrière professionnelle de la personne », a-t-il déclaré.

Et le secrétaire d’État a-t-il déjà commenté l’affaire ?

Dans une déclaration écrite transmise à l’agence Lusa, Alexandra Reis précise qu’elle n’a jamais accepté, et qu’elle restituerait « immédiatement » si elle avait été payée, toute somme qu’elle estimait ne pas être « en stricte conformité avec la loi » à son départ. du TAPE.

La ministre a également expliqué que la convention de rupture « en tant qu’administrateur de sociétés de l’univers TAP » et la révocation de son « contrat de travail avec TAP SA, toutes deux demandées par la société, ainsi que sa communication publique, ont été convenues entre les équipes juridiques de les deux parties, mandatées pour assurer l’adoption des meilleures pratiques et le strict respect de tous les préceptes légaux ».

Et l’opposition ?

Le chef de file du PSD a estimé ce lundi qu’António Costa, Fernando Medina et Pedro Nuno Santos sont responsables et complices dans l’affaire du prix d’un demi-million d’euros reçu par la secrétaire d’État Alexandra Reis lors de son départ du TAP.

Dans une publication diffusée aujourd’hui sur le réseau social twitter, Luis Montenegro affirme que le Premier ministre et les ministres des Finances et des Infrastructures et du Logement « sont tous responsables et complices d’un énième gâchis », ajoutant : « Les trois diront que c’est le faute d’opposition et que le prochain limogeage n’est qu’un cas de plus… Ce gouvernement n’a pas d’amendement ».

Existe-t-il déjà une demande d’audition parlementaire des principales cibles dans cette affaire ?

Oui. Le Bloco de Esquerda (BE), par l’intermédiaire de la députée Mariana Mortágua, a demandé ce lundi l’audition en urgence de Pedro Nuno Santos, ministre des Infrastructures, de Fernando Medina, ministre des Finances, de Christine Ourmières-Widener, PDG de TAP et d’Alexandra Reis, l’actuelle secrétaire d’Etat au Trésor, concernant l’indemnité de 500 mille euros que cette dernière a perçue lors de son départ de la TAP.

De l’avis de BE, le versement de cette somme à l’ancien administrateur de la TAP « soulève des questions qui doivent être clarifiées dans l’immédiat, notamment concernant les contrats et conventions conclus par les entreprises à participation publique ». Ce parti précise que « même s’il ne s’agit pas d’un départ volontaire, la valeur de cette attribution serait déjà excessive, compte tenu des licenciements et des baisses de salaire intervenus dans l’entreprise, dans laquelle Alexandra Reis a été directement impliquée » et que « depuis la résiliation est volontaire, la valeur annoncée devient tout simplement incompréhensible ».

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