« Les contribuables qui demandent le rachat partiel ou total du PPR en 2023 pour le paiement des échéances des contrats de crédit pour l’habitation propre et permanente peuvent le faire, sans aucune limite quant au montant ni quant au délai déjà écoulé depuis la souscription, ne pas être également pénalisé », a-t-il déclaré, en réponse à Lusa, une source officielle du ministère des Finances.
Si le remboursement anticipé est effectué dans un but autre que le paiement des échéances du prêt hypothécaire, deux limites doivent être respectées pour qu’il n’y ait pas de pénalité : d’une part, le montant du remboursement, qui est limité à l’Aide Sociale (IAS) et, d’autre part, doit se concentrer sur les livraisons (souscriptions) effectuées jusqu’au 30 septembre 2022.
« Les contribuables titulaires de plans d’épargne-retraite (PPR) peuvent racheter le PPR, sans pénalités, dans la limite mensuelle de l’IAS avant que 5 ans ne se soient écoulés après la souscription, à condition que le remboursement porte sur des sommes souscrites jusqu’au 30 septembre 2022 », nécessaire la même source officielle.
Pour les montants souscrits et investis après cette date du 30 septembre 2022, les règles prévues par la loi s’appliquent – soit dans le décret-loi n° 158/2002, soit dans le statut des avantages fiscaux (EBF).
Le ministère des Finances précise également que les deux situations (rachat sans motif particulier ou remboursement pour paiement de crédit) « sont cumulatives », c’est-à-dire qu' »un même contribuable peut recourir simultanément aux deux types de rachat de PPR, dans les limites établies ».
La valeur limite mensuelle de l’IAS (qui en 2023 est fixée à 480,43 euros) est déterminée « par contribuable et non par politique ou institution financière », précise également la même source officielle, et il n’est possible de demander un remboursement mensuel qu’à hauteur de la valeur de l’IAS, bien que cette limite puisse résulter de plus d’une police.
La possibilité de rachat anticipé des plans d’épargne-retraite (PPR), des plans d’épargne-études (PPE) et des plans d’épargne-retraite-éducation (PPR/E) sans les pénalités qui leur sont habituellement associées (telles que le remboursement de l’impôt IRS) est prévu dans la loi publiée en octobre dernier, qui comprend plusieurs mesures visant à atténuer l’impact de la hausse de l’inflation sur les revenus des ménages.
Dans le budget de l’État pour 2023, cette mesure a été renforcée, la loi de finances déterminant que « pendant 2023, le remboursement partiel ou total de la valeur des plans d’épargne est autorisé [PPR, PPE e PPR/E] pour le paiement d’acomptes dans le cadre de contrats de crédit hypothécaire sur des biens destinés à la résidence propre et permanente du participant, ainsi que des versements de crédit pour la construction ou l’amélioration de propriétés pour un logement propre et permanent, et des livraisons aux coopératives d’habitation en termes de logement propre des solutions permanentes, étant exemptées de l’obligation de rester au moins cinq ans pour une mobilisation sans pénalité » prévue dans l’EBF.
Ainsi, tout au long de l’année 2023, les rachats anticipés bénéficient des mêmes conditions que la loi prévoit pour ceux qui sont en situation de chômage de longue durée, d’incapacité permanente de travail ou de maladie grave.
Le Tax Benefits Statute accorde un avantage IRS équivalent à 20% des sommes investies dans le PPR dans la limite de 400 euros par contribuable (si le contribuable a moins de 35 ans), 350 euros (entre 35 et 50 ans ) et 300 euros (plus de 50 ans).
« La jouissance de l’avantage (…) est sans effet, et les sommes déduites, majorées de 10 %, pour chaque année ou fraction, écoulée depuis l’année au cours de laquelle le droit à déduction a été exercé, viennent s’ajouter à la perception IRS du année de vérification des faits, si des revenus sont attribués aux participants ou si le remboursement des certificats est accordé, sauf en cas de décès du souscripteur ou lorsqu’au moins cinq ans se sont écoulés depuis la délivrance respective et l’une des situations défini par la loi se produit », détermine l’EBF.
En 2023, cette pénalité est suspendue pour les remboursements anticipés.
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