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PS veut que le télétravail soit réglementé sur la base d’un accord mutuel entre travailleur et employeur

Le projet PS pour la régulation du télétravail, présenté aujourd’hui, repose sur le principe de l’accord mutuel entre travailleur et employeur et sur l’égalité de salaire ou de droit de carrière entre ceux qui exercent en personne ou à distance.

Ce diplôme a été remis par la leader parlementaire du PS, Ana Catarina Mendes, lors d’une conférence de presse, cet après-midi pour consultation avec les partenaires sociaux et sera débattu en plénière, à l’Assemblée de la République, le 5 mai, avec des projets de la gauche et du PCP sur le même thème.

«Il ne s’agit pas d’une initiative visant à établir un ordre du jour ou à dire que nous répondons à la pandémie [de covid-19]. Ce n’est pas un diplôme pour légiférer pour l’immédiat ou pour l’écume des jours. Il est logique de légiférer pour l’avenir », a déclaré le président du groupe parlementaire PS, dans une note de démarcation vis-à-vis des autres forces politiques.

Ana Catarina Mendes a souligné que le diplôme PS « n’ajoute ni ne densifie dans le Code du travail les sept articles inscrits depuis 2013 pour définir le régime du télétravail ».

«Le PS présente un diplôme complémentaire pour répondre au besoin d’égalité de traitement, tant pour les travailleurs du secteur privé que pour ceux de l’administration publique. Le diplôme que nous présentons maintenant est équilibré, car il repose essentiellement sur l’accord entre les parties, l’employeur et le travailleur », au vu de l’option du télétravail, a souligné le leader du banc socialiste.

La présidente du groupe parlementaire PS a également qualifié la conception de son banc d ‘«équilibrée, car les droits et devoirs des deux partis sont consacrés».

«Il n’y a pas que la réglementation des droits du travailleur et des devoirs de l’employeur. Il y a des droits et des devoirs pour les parties », a-t-il dit.

Devant les journalistes, Ana Catarina Mendes a souligné que le projet PS prévoit «l’égalité de circonstances entre les travailleurs en régime de présence et ceux qui sont en télétravail».

«Des conditions d’égalité dès le départ, en matière de salaires, de progression de carrière, de droits syndicaux, d’heures de travail, d’accès aux installations et aux équipements, et garantissant la conciliation de la vie professionnelle et familiale, le respect de l’hygiène et de la sécurité au travail», il spécifié.

PMF // ACL

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