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Pratiques commerciales déloyales dans la chaîne alimentaire avec de nouvelles règles à partir de novembre

Le Conseil des ministres a approuvé le diplôme en juillet, moins de deux semaines avant que la Commission européenne n’ouvre une procédure d’infraction contre le Portugal, et 11 autres États membres, pour ne pas avoir transposé la directive qui interdit les pratiques commerciales déloyales entre les entreprises de la chaîne agricole et alimentaire. fourniture, qui s’est réalisée aujourd’hui avec la publication du diplôme.

Parmi les pratiques déloyales interdites par cette loi européenne figurent les retards de paiement et l’annulation de commandes de dernière minute de produits alimentaires périssables, les modifications unilatérales ou rétroactives des contrats, l’imposition au fournisseur de payer pour les produits gaspillés et le refus des contrats écrits.

Le diplôme prévoit la possibilité pour les agriculteurs et les petits et moyens fournisseurs, ainsi que les organisations qui les représentent, de porter plainte contre de telles pratiques des acheteurs, et une autorité nationale de traitement des plaintes doit être créée et la confidentialité des plaignants assuré.

Ces mesures, défendues à l’époque bruxelloise, visent à assurer une chaîne d’approvisionnement « plus équilibrée, équitable et efficace dans le secteur agroalimentaire ».

le Gouvernement, dans le décret-loi publié ce jour, qui transpose la directive, souligne que la législation nationale, en général, bénéficie d’un degré de protection supérieur à celui prévu par la directive 2019/633, qui demeure, et que l’objectif du décret -la loi est de procéder « aux ajustements nécessaires pour assurer l’harmonisation des mesures minimales de protection qui s’appliqueront dans l’ensemble de l’Union européenne ».

Le diplôme interdit trois nouvelles pratiques commerciales abusives, qui s’ajoutent aux cinq déjà prévues depuis 2013 dans le régime des pratiques commerciales restrictives individuelles.

Les pratiques commerciales entre entreprises qui conduisent à pénaliser le fournisseur pour la difficulté de fournir des commandes disproportionnées aux quantités de consommation normales de l’acheteur ou aux volumes de livraison habituels du vendeur sont désormais interdites, lorsque la fourniture serait, dans des conditions normales, conclue ou ne peut être, par pour des raisons imprévues et de force majeure, la charge de prouver cet empêchement incombe au fournisseur.

Sont également interdites, par le Code de la propriété industrielle, les pratiques qui conduisent à l’acquisition, à l’utilisation ou à la divulgation illicites des secrets d’affaires du fournisseur, ainsi qu’à la menace ou à l’exécution d’actes de représailles commerciales à l’encontre du fournisseur qui exerce ses droits contractuels ou légaux, à savoir le fichier une plainte auprès des autorités compétentes ou lorsqu’il coopère avec les autorités compétentes dans le cadre d’une enquête.

Le diplôme modifie la législation nationale, en plus de transposer la directive, de définir les délais de paiement maximum pour le paiement des denrées alimentaires et d’interdire, en fonction du chiffre d’affaires annuel, les pratiques commerciales de l’acheteur de produits agricoles ou alimentaires périssables qui se traduisent par le paiement de la prix après 30 jours.

Le contrôle de l’application du décret-loi, l’instruction des procédures administratives et la décision respective d’appliquer l’amende relèvent de la responsabilité de l’Autorité de sécurité alimentaire et économique (ASAE), qui doit également présenter un rapport semestriel sur les contrôles spécifiquement exercés. de vérifier le respect des délais de paiement prévus par le décret-loi.

VP (ANE/LT) // EA

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