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PR dit qu’il n’a plus rien à dire sur le chef d’état-major de la marine

Le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a déclaré aujourd’hui, à São Tomé et Príncipe, qu’il n’avait plus rien à dire sur la polémique entourant le chef de l’état-major de la Marine, réitérant qu’il considérait « les malentendus clairs ».

Marcelo Rebelo de Sousa, qui est arrivé à São Tomé aujourd’hui pour l’investiture du nouveau président de São Tomé, Carlos Vila Nova, qui aura lieu samedi, a fait des déclarations aux journalistes dans le hall principal de la chancellerie de l’ambassade du Portugal.

Interrogé sur la polémique entourant le chef d’état-major de la marine, le président de la République et commandant suprême des forces armées a répondu : « Je n’ai plus rien à ajouter. Premièrement, je suis en dehors du territoire du Portugal, bien que l’ambassade soit une extension du territoire du Portugal, mais c’est une extension à des fins protocolaires et diplomatiques ».

« Et aussi parce que, selon le communiqué qui est sorti, les malentendus soulevés sur cette question ont été levés », a-t-il ajouté.

Interrogé sur les conditions politiques du maintien en fonction de l’actuel chef d’état-major de la marine, l’amiral António Mendes Calado, Marcelo Rebelo de Sousa a déclaré : « Je n’ai plus rien à dire sur le sujet ».

Mercredi soir, le Président de la République a reçu le Premier ministre, António Costa, au Palais de Belém, à Lisbonne, à sa demande, accompagné du ministre de la Défense nationale, João Gomes Cravinho, sur la direction de l’état-major général de la marine.

A l’issue de cette réunion, une note a été publiée sur le site officiel de la Présidence de la République sur Internet dans laquelle il est estimé que « les malentendus soulevés à propos du chef d’état-major de la Marine ont été levés ».

Mardi soir, des sources liées à la Défense nationale ont indiqué à l’agence Lusa que le gouvernement allait proposer au président de la République la révocation du chef d’état-major de la marine, l’amiral Mendes Calado, qui occupait ce poste depuis 2018, après avoir été reconduit pour un autre mandat de deux ans à compter de mars de cette année.

L’agence de presse Lusa a également rapporté que le vice-amiral Gouveia e Melo, qui coordonnait l’équipe responsable du plan national de vaccination contre le covid-19, était le nom que le gouvernement proposerait pour remplacer l’actuel chef d’état-major des armées.

Suite à cette nouvelle, mercredi, après une visite à la Casa do Artista, à Lisbonne, le président de la République a exclu le départ immédiat de l’actuel chef de l’état-major général de la marine, déclarant qu’il était convenu que l’amiral António Mendes Calado quitterait le poste avant la fin du mandat, mais que cela n’arrivera pas maintenant.

Sans donner de date pour ce départ, Marcelo Rebelo de Sousa a soutenu qu’António Mendes Calado a fait preuve de « loyauté institutionnelle » dans l’exercice de ses fonctions et a souligné qu’en cette matière « le dernier mot appartient au président de la République ».

Le chef de l’Etat a regretté de voir le vice-amiral Henrique Gouveia e Melo impliqué dans l’annonce du remplacement du chef d’état-major de la Marine, dans une situation qui, selon lui, pouvait apparaître comme un « écrasement de personnes ou d’institutions ».

Aux termes de la loi organique des Forces armées, les chefs de section sont nommés et révoqués par le Président de la République, sur proposition du Gouvernement, laquelle doit être précédée d’une audition, par l’intermédiaire du ministre de la Défense nationale, de le chef d’état-major des forces armées.

IEL (ARYL/PMF) // FPA

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