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PCP veut révoquer les augmentations de péage et maintenir les valeurs de 2022

Dans l’un des projets de loi qu’il présente aujourd’hui à l’Assemblée de la République, le PCP soutient qu’au moment où « il fallait assurer la limitation » de l’augmentation des péages, « le gouvernement PS n’impose pas seulement une augmentation pour utilisateurs de 4,9 %, car elle suppose qu’elle financera les concessionnaires avec des ressources publiques d’au moins 140 millions d’euros ».

S’adressant à l’agence Lusa, le député PCP Bruno Dias a souligné que son parti n’est pas d’accord que, « dans une situation comme celle que vivent les populations », il y ait désormais « une augmentation qui profite d’abord aux groupes économiques des concessionnaires ».

Bruno Dias a souligné qu’il n’y a aucune justification à l’augmentation des péages puisque, malgré l’inflation, les concessionnaires n’ont pas eu « des coûts d’exploitation qui ont peu augmenté ».

En ce sens, le PCP propose, dans son projet de loi, que la « mise à jour des tarifs et des redevances de péage » en 2023 soit « fixée à 1,8% », correspondant à la valeur des redevances et des tarifs qui étaient en vigueur en 2022.

Dans ce diplôme, le parti soutient également qu’il faut « sauver les concessions d’autoroutes et de ponts qui, bien qu’ayant été construits avec des ressources publiques, sont sous le contrôle de groupes économiques privés qui les exploitent à leur profit ».

Bruno Dias a défendu qu’il s’agit d’un « business ruineux », affirmant que le pays paie, « directement aux concessionnaires, plus d’un milliard d’euros ».

Le PCP suggère ainsi que le Gouvernement, « dans la stricte défense de l’intérêt public et en référence aux meilleures pratiques internationales », réalise en 2023 « toutes les démarches nécessaires pour rétrocéder à l’Etat les contrats de partenariats public-privé pour la route ». concessions ».

A la question de savoir s’il considère qu’il existe une volonté politique de la part du gouvernement pour mettre en œuvre ces mesures, le député du PCP a répondu qu’« objectivement, les décisions que le gouvernement a prises, en cette matière comme en d’autres, démontrent que le gouvernement ne veut pas à tout prix se confronter aux intérêts des groupes économiques ».

« C’est aussi pourquoi il est important que les gens fassent entendre leur voix. Nous, ici à l’Assemblée, au nom du PCP, avec des initiatives et des propositions comme celles-ci, soulignons des solutions et des réponses aux problèmes dont souffrent le pays et le peuple (…) aussi pour démontrer qu’il existe un alternative, que cela ne doit pas être comme ça », a-t-il déclaré.

En plus de ce projet de loi, le PCP a également délivré un autre diplôme dans lequel il soutient que la « compétence pour l’instruction et l’application du régime des amendes pour les infractions liées au non-paiement des péages » devrait être retirée, passant cette compétence « pour l’Institut de la Mobilité et des Transports (IMT) ».

Bruno Dias a déclaré qu’il est « absolument aberrant » que la perception des péages soit assurée par la « machine fiscale », estimant que cela « a été un enfer pour la vie de milliers et de milliers de personnes ».

« Une chose est la relation des personnes et des entreprises avec l’Etat du point de vue des impôts (…), quelque chose de complètement différent ce sont les concessionnaires, les groupements économiques (…) servent de collecteur de ces péages », a-t-il dit.

Le député PCP a souligné que son parti entend « dissocier ces processus », en continuant à percevoir des péages à assurer par les autorités, mais pas « par le fisc ».

« S’il y a notification d’un péage non payé, il faut qu’il y ait notification pour que les personnes concernées puissent régulariser leur situation, mais dans le cadre de l’ordre dit social et non dans le cadre de l’infraction fiscale » , a-t-il souligné.

AT // JPS

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