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Parlement à l’unanimité sur les amendements à la convention sur la transfèrement des condamnés

Dans l’exposé des motifs des diplômes des cadres, il est considéré que le Portugal devrait ratifier ces amendements car il est « souhaitable de moderniser et d’améliorer » le protocole additionnel de cette convention, « en tenant compte de l’évolution de la coopération internationale dans le transfert des personnes condamnées depuis son entrée en vigueur ».

Avec ces changements, selon le gouvernement, un ensemble de règles qui s’appliquent aux personnes qui ont quitté l’État dans lequel elles ont été condamnées avant d’avoir purgé leur peine sont modifiées, ayant fait l’objet d’une décision de justice définitive.

Lorsque ces modifications entreront en vigueur, il sera précisé que le pays qui a prononcé la condamnation du citoyen peut demander à l’autre, celui de sa nationalité, d’assumer l’exécution de la peine.

Cette pratique, selon le gouvernement, couvre également les cas dans lesquels le citoyen condamné « a fui ou est retourné dans l’État de sa nationalité, en ayant connaissance de l’existence d’une procédure pénale pendante contre lui dans l’État de condamnation ».

« Ou lorsque le citoyen a fui ou est retourné dans l’Etat de sa nationalité, sachant qu’une condamnation a été prononcée contre lui », précise-t-il.

Les deux propositions de résolution couvrent également des cas concernant des personnes condamnées faisant l’objet d’un arrêté d’expulsion ou d’expulsion.

Dans ces situations, à la demande du pays qui a prononcé la condamnation, l’État d’exécution de la peine « peut accepter le transfèrement du citoyen condamné sans le consentement de cette personne », c’est-à-dire dans les cas « où la peine ou le décision rendue à son encontre comporte un arrêté d’expulsion ou d’expulsion ou toute autre mesure à la suite de laquelle il ne pourra plus rester sur le territoire de l’État de condamnation une fois libéré ».

Aux fins de l’application de cette règle, il est précisé que l’État de condamnation doit fournir à l’État d’exécution, entre autres éléments, « une déclaration contenant l’opinion de la personne condamnée sur son projet de transfèrement, ou une déclaration que la personne condamnée refuse de délivrer un avis à ce sujet ».

En ce qui concerne également les personnes ayant fui l’État dans lequel elles ont été condamnées, ce pays peut demander à l’autre d’assumer l’exécution de la peine.

« À la demande de l’État de condamnation, l’État d’exécution peut, avant l’arrivée des pièces justificatives de la demande, ou avant la décision sur cette demande, détenir la personne condamnée ou prendre toute autre mesure pour assurer que la personne condamnée reste sur son territoire, en attendant une décision sur la demande », souligne-t-il.

Ensuite, il est ajouté que « le transfert de l’exécution de la peine ne requiert pas le consentement de la personne condamnée ».

FAQ // FPA

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