Le PAN a déposé un projet de loi en vêtement pour étendre les crimes de maltraitance et d’abandon à tous les animaux, a indiqué ce lundi à Mafra, la porte-parole du parti à l’occasion de la Journée mondiale des animaux.
« Le PAN est entré à l’Assemblée de la République avec une proposition de projet de loi visant à assurer l’extension des délits d’abus et d’abandon à toutes les espèces et pas seulement aux animaux de compagnie », a déclaré Inês Sousa Real à l’agence de presse Lusa.
« Depuis 1995, maltraiter un âne ou un cheval est un crime en Espagne et, au Portugal, ces crimes restent totalement impunis, il n’y a pas de sanction », a expliqué le député et porte-parole du PAN, lors d’une visite à l’occasion de la Journée mondiale des animaux à l’abri de l’âne. Burricadas, à Mafra.
Le leader du PAN a salué le soutien de 700.000 euros aux associations animales lancé aujourd’hui par le gouvernement, rappelant que c’était l’une des mesures proposées par le parti pour OE2021.
« Ces 700 mille euros, c’est très peu pour le travail qui est fait par les associations dans notre pays, mais c’est un début et nous espérons qu’en OE2022, et nous y travaillons, cette valeur sera nettement plus élevée », a déclaré Inês Sousa Real, pour qui « il est essentiel que l’Etat commence à payer cette dette qu’il a envers les associations de protection animale ».
« On a eu une politique d’abattage pendant des décennies, on n’a pas parié sur la stérilisation et des associations ont fait ce travail », a-t-il expliqué, ajoutant que « le réseau officiel de collecte est manifestement insuffisant pour les besoins du pays et nous avons des associations qui ont été surpeuplé d’animaux abandonnés ».
La porte-parole du PAN a souligné qu’en plus des refuges pour animaux de compagnie, ces fonds doivent être étendus aux refuges pour animaux sauvages, comme celui qu’elle a visité à Mafra.
Il existe « un réseau très faible et très insuffisant concernant l’accueil d’animaux sauvages et, pire encore, et des espaces capables d’accueillir ces animaux lorsqu’ils ne peuvent pas être rendus à la nature », a-t-il souligné.
Le Gouvernement a lancé aujourd’hui une aide directe d’un montant de 600 mille euros destinée à co-participer aux dépenses des associations de zoophiles avec des produits et services médico-vétérinaires ».
Un autre avis a été émis, d’un montant total de 100 000 euros, visant à soutenir la stérilisation des chiens et des chats.
C’est la première fois qu’un soutien direct est accordé aux associations zoophiles, et les associations peuvent déposer des candidatures jusqu’au 15 novembre.