1-1-e1669908198824-png

Óbito/Sampaio : la RP édicte un deuil national qui implique la suspension des événements liés à l’État

« Le président de la République a signé le décret fixant un deuil national de trois jours, du 11 au 13 septembre, pour le décès du président Jorge Sampaio », lit-on dans une note publiée sur le site officiel de la présidence de la République sur Internet.

Selon la même note, « le deuil national implique que le drapeau national doit être hissé en berne dans tous les bâtiments publics, et les événements organisés ou promus par des entités liées à l’État doivent être annulés ou reportés ».

La période officielle de campagne pour les élections municipales du 26 septembre débutera après ces trois jours de deuil national, ce mardi 14.

L’ancien président de la République Jorge Sampaio est décédé aujourd’hui, à l’âge de 81 ans, à l’hôpital de Santa Cruz, à Lisbonne, où il était hospitalisé depuis le 27 août, des suites de difficultés respiratoires.

Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national pour sa mort et des cérémonies funéraires nationales.

Conformément à l’article 42 de la loi sur la préséance du protocole d’État, « le gouvernement déclare le deuil national, sa durée et sa portée, sous la forme d’un décret », qui doit être « déclaré lors du décès du Président de la République, du Président de l’Assemblée de la République et du Premier ministre ainsi que des anciens Présidents de la République » ainsi que « par le décès d’une personnalité, ou la survenance d’un événement d’une importance exceptionnelle ».

Né à Lisbonne le 18 septembre 1939, Jorge Fernando Branco de Sampaio a été l’un des protagonistes de la crise académique du début des années 60, qui a généré un long et général mouvement de protestation étudiante contre l’Estado Novo, et en tant qu’avocat a défendu les prisonniers politiques. pendant la dictature.

Après le 25 avril 1974, il est secrétaire général du PS (1989-1992), président de la mairie de Lisbonne (1990-1995) et président de la République (1996 et 2006).

Après avoir été président de la République, il a été nommé en 2006 par le secrétaire général des Nations unies (ONU) en tant qu’envoyé spécial pour la lutte contre la tuberculose et, entre 2007 et 2013, il a été haut représentant de l’ONU pour la Alliance des civilisations.

Il préside actuellement la Plate-forme mondiale pour les étudiants syriens, fondée par lui en 2013 dans le but de contribuer à l’urgence académique que le conflit en Syrie avait créée, laissant des milliers de jeunes sans accès à l’éducation.

IEL (SF/NS) // SF

Articles récents