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Nouvelle phase de conservation et de restauration du monastère des Hiéronymites avec un budget de 460 mille euros

Selon un communiqué de la Direction générale du patrimoine culturel (DGPC), le protocole est signé à 15h30 dans le monastère et permettra un investissement de 460 mille euros, destiné à «la conservation et la restauration des surfaces en pierre du murs extérieurs et terrasses en pierre de l’église qui entourent les zones du transept, la croix et le chœur, ainsi que la conservation du patrimoine intégré, comme c’est le cas des vitraux et des vitraux situés dans la zone en question ».

Une intervention qui «s’attaque au problème urgent de l’altération et de la décomposition des pierres d’église», soutenue financièrement par un groupe de mécènes, réuni par le World Monuments Fund Portugal (WMF-P) et formé par Brisa, Caixa Geral de Depósitos, Millennium Foundation bcp, Fonds Robert Wilson, Prozis et REN.

Selon la DGPC, le plan de conservation et de restauration des voûtes de l’église du monastère comprend des travaux extérieurs et intérieurs « prévus pour la période 2012-2022 ».

Le WMF-P a été l’entité partenaire de la DGPC dans cette intervention.

Le monastère des Hiéronymites ou Santa Maria de Belém a été construit par le roi Manuel Ier, célébrant l’achèvement de la route maritime vers l’Inde en 1498.

Considéré comme un chef-d’œuvre de l’architecture portugaise, commencé dans les premières années du XVIe siècle, le monument est sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983, et «est considéré comme le ‘joyau’ de [estilo arquitetónico] Manuélin », qui associe« une symbologie christologique et naturaliste royale »à des éléments du style gothique final,« ce qui le rend unique ».

WMF est une organisation privée à but non lucratif fondée en 1965 aux États-Unis, qui vise à protéger le patrimoine culturel en danger.

Au Portugal, cette organisation a déjà participé à des actions de conservation et de restauration dans les cloîtres de ce monastère, dans la tour voisine de Belém, dans les jardins du palais de Queluz, de la statue équestre de José I, rédigée par Machado de Castro, en Praça do Comércio, à Lisbonne, et la cathédrale de Funchal.

En 2022, le monument en pierre de Lioz – le plus visité du pays – fêtera 500 ans de construction, et sa conservation et sa restauration ont été jugées urgentes par la tutelle.

La dernière intervention majeure dans l’église des Hiéronymites date des années 1960.

NL (AG) // TDI

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