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Mesures en cas de pandémie et de crise énergétique avec un impact budgétaire de 1 % du PIB

Les mesures de réponse à la pandémie et à la crise énergétique mises en place par l’Etat auront un impact budgétaire de 2,237 millions d’euros cette année, soit l’équivalent de 1% du PIB, selon le Programme de stabilité (PE).

Selon le PE 2022-2026 envoyé par le ministère des Finances vendredi au parlement et rendu public aujourd’hui, le total des mesures d’urgence covid-19 et la crise énergétique signifient une dépense de 2,752 millions d’euros, soit 1,2% du Produit Intérieur Brut (PIB).

Cependant, l’impact budgétaire des mesures est moindre, s’élevant à 2 237 millions d’euros, correspondant à 1 % du PIB.

Selon les calculs de l’équipe toujours dirigée par João Leão, la crise énergétique et la guerre en Ukraine coûteront cette année 809 millions d’euros aux caisses publiques, mais l’impact sur le déficit ne sera que de 524 millions d’euros.

Les dépenses totales pour les mesures d’urgence covid-19 passeront de 6 667 millions d’euros en 2021 à 1 943 millions d’euros cette année, correspondant en 2022 à un impact budgétaire de 1 713 millions d’euros.

La plus grande différence entre l’impact budgétaire des mesures temporaires entre 2021 et 2022 est enregistrée dans celles liées à la Sécurité sociale, qui passent de 2 046 millions d’euros à 508 millions d’euros.

Cette année, le gouvernement prévoit également 650 millions d’euros avec des mesures pour les transports, la plus grande «part» appartient au soutien extraordinaire au TAP (600 millions d’euros).

Il estime également 555 millions d’euros de mesures sanitaires, qui comprennent l’acquisition de vaccins et de médicaments covid-19 (220 millions d’euros), de tests de diagnostic du Covid-19 (227 millions d’euros), d’équipements de protection individuelle (41 millions d’euros) et ressources humaines (67 millions d’euros).

Le PE prévoit que le déficit budgétaire passera de 2,8 % du PIB enregistré en 2021 à 1,9 % du PIB cette année, une révision à la baisse par rapport aux 3,2 % prévus dans la proposition OE2022. Il estime également que la trajectoire de réduction du déficit se poursuivra, tombant à 0,7 % du PIB en 2023 et à 0,3 % du PIB en 2024.

« La réduction du déficit budgétaire prévue pour 2022 bénéficie de la forte reprise économique de 5% et d’économies avec des mesures d’urgence extraordinaires à hauteur de 1,2% du PIB, dont ressortent 1 108 millions d’euros liés au ‘licencier’ et 461 millions d’euros d’aide d’urgence aux familles », indique le document.

AAT // CSJ

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