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Marcelo admet avoir envoyé un diplôme sur Europol et Interpol à TC « s’il a des doutes » sur le texte final

Le président de la République a admis aujourd’hui avoir transmis à la Cour constitutionnelle (TC) la proposition du gouvernement de retirer les bureaux nationaux d’Interpol et d’Europol de la compétence de la police judiciaire « en cas de doute » de constitutionnalité.

En marge d’une visite au Salon du livre de Lisbonne, Marcelo Rebelo de Sousa a été interrogé sur le diplôme, qui transférera la responsabilité de ces organismes au Système de sécurité intérieure (SSI), sous la tutelle du Premier ministre, mais il a refusé à commenter pour ne pas le connaître.

« Je ne connais pas le diplôme, je n’ai pas non plus à me prononcer car il est au parlement et le parlement va discuter et voter. Ce que je peux dire, et j’ai dit par rapport à d’autres diplômes, c’est que si j’ai des doutes sur son inconstitutionnalité, je l’envoie au TC », a-t-il dit, rappelant qu’il a déjà dit la même chose par rapport à d’autres textes tels que les métadonnées.

Le chef de l’Etat a refusé de répondre si la proposition violerait le principe de séparation des pouvoirs, se bornant à répéter que « s’il y a une question de constitutionnalité sur la pratique concrète d’un système », il enverra le diplôme à l’inspection préventive par le TC.

« Mais je n’aurai des doutes qu’après avoir vu le texte final du parlement », a-t-il dit.

Europol, au niveau européen, et Interpol, au niveau mondial, sont des structures qui fournissent des informations à caractère criminel aux différentes forces de police, dans le cadre d’une coopération visant à lutter contre divers types de criminalité, notamment le trafic de drogue, la fraude bancaire, le blanchiment d’argent et le trafic d’armes.

Selon Público, le gouvernement entend placer les bureaux nationaux d’Interpol et d’Europol sous la responsabilité du Point de contact unique pour la coopération internationale (PUC-CPI), une structure contrôlée par le Secrétaire général du Système de sécurité intérieure (SSI). .

L’intention du gouvernement, selon le journal, est contenue dans un projet de loi présenté par le gouvernement à l’Assemblée de la République et implique une révision de la loi sur l’organisation des enquêtes criminelles, ainsi que des modifications de la loi sur la sécurité intérieure.

Interrogé par des journalistes pour savoir s’il est d’accord avec l’intention du gouvernement de mettre fin au port obligatoire du masque dans les transports publics de voyageurs en raison de la pandémie de covid-19, annoncée ce jour en conseil des ministres, le président de la République s’est refusé à tout commentaire. .

« Je l’ai vu publicisé dans les médias, mais je n’ai pas encore vu le texte », a-t-il dit, seulement.

SMA (GC) // JPS

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