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L’Union de tous les professionnels de l’éducation respectera les services minimums

Le Syndicat de tous les professionnels de l’éducation (STOP) a annoncé aujourd’hui qu’il respectera les services minimaux édictés par le gouvernement, mais il n’arrêtera pas la grève en cours dans la lutte pour de meilleures conditions de travail dans les écoles publiques.

« Bien que nous considérions comme illégaux ces services minimums, qui ont été décidés par une formation arbitrale et non par un tribunal arbitral, nous n’en appellerons pas à leur manque de respect », a déclaré le président de STOP, André Pestana, lors d’une conférence de presse à la porte du Faculté d’économie de l’Université de Coimbra.

Le dirigeant syndical a laissé la garantie qu’en ce qui concerne STOP, la grève des professionnels de l’éducation se poursuivra, selon des modalités qui seront définies lors des réunions avec les comités de grève, « toujours dans la légalité ».

Dès mercredi, les enseignants et personnels non enseignants, en grève depuis décembre, pour une durée indéterminée, appelés par STOP, devront assurer un service minimum dans les établissements scolaires, suite à une décision prise vendredi par le Collège arbitral.

Le STP a également annoncé qu’il ferait appel légalement de la décision d’édicter des services minimaux, dont le processus pourrait prendre des mois, poursuivant le combat « et la fantastique mobilisation » pour maintenir les enjeux légitimes des professionnels de l’éducation, qui exigent « un maximum de scolarité et de qualité pour tous les élèves ».

« Comme nous avons innové en décembre, d’abord avec une grève des enseignants puis à partir de janvier avec une grève non enseignante, nous pensons que nous pourrons innover et entretenir cette flamme qui est impressionnante et qui continuera à entretenir cette très légitime question de meilleures conditions pour ceux qui travaillent dans les écoles », a souligné André Pestana.

Selon le leader, le gouvernement ne mène pas « une vraie négociation » car il ne négocie pas les « principales revendications, qui ont conduit des milliers d’enseignants et de personnels non enseignants à se joindre à cette lutte et à cette grève ».

STOP considère que les principales revendications sont l’égalité des enseignants du continent avec ceux des archipels, plus de professionnels de l’enseignement dans les écoles, avec de meilleurs salaires et des carrières dignes, une augmentation de salaire qui compense l’inflation d’au moins 120 euros par mois pour l’enseignement et non -le personnel enseignant et la programmation des négociations sur d’autres questions qui concernent ceux qui travaillent dans les écoles.

Soulignant qu’il participera de manière « constructive » à la réunion ministérielle prévue vendredi, André Pestana espère que le ministre de l’Education « reconnaît que la mobilisation qui est revenue en janvier pour faire descendre dans la rue, pour la deuxième fois, environ 100 mille des manifestants, doit amener à la table des négociations les questions liées au personnel non enseignant, à l’égalité entre les enseignants du continent et des archipels et aux augmentations de salaires, qui compensent l’inflation ».

AMV // RBF

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