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Logement: le gouvernement admet une « amélioration » de la proposition sur le logement local

Le secrétaire d’État au Tourisme, au Commerce et aux Services, Nuno Fazenda, a admis aujourd’hui que la proposition du gouvernement pour l’hébergement local, incluse dans le programme More Housing, approuvé cette semaine, pourrait être améliorée, comme d’autres.

« Bien sûr, c’est une proposition et nous avons une période de discussion publique. Le débat public c’est pour cela même, c’est recueillir des contributions, des recommandations, débattre. Ensuite, il y a aussi un débat parlementaire, à l’Assemblée de la République. En fait, il peut y avoir des améliorations dans cette proposition et dans d’autres, c’est pourquoi il y a un débat public, dans le sens d’améliorer et d’enrichir la proposition », a déclaré Nuno Fazenda, dans une interview conjointe avec Antena 1 et Jornal de Negócios, à un moment où abordé la question de l’hébergement local (AL).

Jeudi, le Premier ministre a présenté un train de mesures, estimé à 900 millions d’euros, pour répondre à la crise du logement au Portugal avec cinq axes : augmenter l’offre de biens à usage d’habitation, simplifier les démarches d’octroi de licences, augmenter le nombre de maisons sur le marché locatif, lutter contre la spéculation et protéger les familles.

Parmi les mesures visant à dynamiser le marché locatif, ainsi qu’à rationaliser et encourager la construction, figurent la fin des visas « or », l’État remplaçant le locataire et payant les loyers avec trois mois de non-conformité, l’obligation d’offrir des taux fixes par les banques dans les prêts au logement et la suspension des nouvelles licences de logements locaux.

Le secrétaire d’État au Tourisme, au Commerce et aux Services a souligné, dans l’interview, la nécessité de « faire en sorte qu’il y ait un équilibre entre LA et le logement, car il n’y a pas de tourisme sans habitants ».

« L’ADN du tourisme, ce sont les résidents. Et, par conséquent, nous devons assurer une conciliation et un équilibre entre ce qu’est AL et aussi le logement. C’est pourquoi ces mesures vont dans ce sens, pour garantir cet équilibre, pour garantir qu’il s’agit d’un tourisme authentique, qu’il existe un tourisme authentique, où l’ADN du tourisme, ce sont les résidents », a-t-il déclaré.

Le programme Mais Habitação, approuvé cette semaine par le Conseil des ministres, prévoit que la délivrance de nouvelles licences d’hébergement local sera « interdite », à l’exception des hébergements ruraux dans les municipalités de l’intérieur du pays, où ils peuvent stimuler le local économie.

De plus, les licences locales d’hébergement actuelles « seront soumises à une réévaluation en 2030 » et, par la suite, périodiquement, tous les cinq ans.

Les biens qui resteront dans l’AL seront appelés à payer une contribution spéciale, les recettes étant affectées à l’IRHU (Institut pour l’Habitat et la Réhabilitation Urbaine) pour financer les politiques du logement.

D’autre part, l’État a l’intention d’inciter les propriétaires à transférer les propriétés qu’ils possèdent à LA pour le logement.

Les propriétaires qui retirent leurs maisons des logements locaux d’ici la fin de 2024 et les placent sur le marché de la location de logements seront exonérés de l’IRS sur les loyers jusqu’en 2030.

Selon le gouvernement, pour bénéficier de l’exonération de l’IRS sur les loyers, les propriétaires de maisons en hébergement local devront les mettre sur le marché locatif entre février 2023 et jusqu’à fin 2024.

Le programme Mais Habitação fera l’objet d’un débat public pendant un mois. Les propositions reviendront en Conseil des ministres pour approbation définitive, le 16 mars, puis certaines mesures devront encore passer par l’Assemblée de la République.

JRS (SBR/LT) // MLS

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