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Les travailleurs préviennent qu’il existe «des dizaines et des dizaines» de faux reçus verts sur RTP

Le groupe de travailleurs précaires de RTP a averti aujourd’hui qu’ils continuent à travailler «des dizaines et des dizaines de faux tickets verts» sur la chaîne publique, même après la fin du Programme de régularisation extraordinaire des obligations précaires dans l’administration publique (PREVPAP).

Dans une lettre adressée au Premier ministre, António Costa et à plusieurs ministres et députés, ces travailleurs affirment que, «en plus des anciens PREVPAP précaires, il y en a de nouveaux précaires – les précaires post PREVPAP», déclarant qu’ils semblent être «dans l’univers kafkaïen».

«Des dizaines et des dizaines de faux tickets verts continuent de fonctionner à RTP», ajoutent-ils, estimant, «sur la base d’une collecte de données non exhaustive», qui seront «déjà environ 200».

Dans la lettre, le groupe précaire dit que ces personnes «sont soumises aux stratagèmes les plus rusés, inventifs et irrespectueux de la part des innombrables sociétés de sous-traitance, qui se nourrissent du fléau qu’est la précarité et qui ne respectent pas chaque jour les lois. , avec la connivence de RTP ».

S’adressant aux membres du gouvernement, le groupe déclare: «En fin de compte, la responsabilité est aussi la vôtre, car ils permettent tout cela en ne mettant pas la main sur l’entreprise».

La lettre assure que ces travailleurs «exercent et exercent les mêmes fonctions que le personnel du personnel, mais travaillent souvent plus longtemps, sont abusés par les entités adjudicatrices et, bien entendu, sans droits».

«Les droits qui n’existent pas aggravent l’instabilité professionnelle, économique et émotionnelle et ne favorisent pas l’égalité des chances professionnelles et sociales, comme acheter une maison et avoir des enfants, par exemple», déplorent-ils.

Le groupe a rappelé que « pour ceux qui se sont inscrits au PREVPAP », le « processus s’est avéré être une lutte contre les refus de la part du Conseil d’administration du RTP, présidé par le Dr Gonçalo Reis, qui a ostensiblement ignoré et méprisé les directives du gouvernement ».

«Les précaires ont été victimes de représailles de la part des sociétés de sous-traitance et de RTP elle-même», traversant des années «d’angoisse et d’incertitude» pour ne pas «pouvoir obtenir des informations sur leurs processus, un avenir incertain, hypothéqué, tout en continuant à servir RTP, avec le même dévouement et le même dévouement », déclarent-ils.

«Heureusement, à ce jour, bon nombre de personnes précaires ont déjà été intégrées, à prix coûtant, dans le personnel de l’entreprise, voyant ainsi leurs droits reconnus», rappellent-ils, notant toutefois que «une soixantaine de personnes victimes d’erreurs dans ce processus continue d’attendre de voir leur situation résolue ».

ALYN // CSJ

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