« Dans le cas où l’activité d’hébergement de proximité est exercée dans une fraction autonome d’immeuble ou partie d’immeuble urbain susceptible d’usage indépendant, l’assemblée des copropriétaires, par résolution de plus de la moitié du permil de l’immeuble, peut s’opposer à l’exercice de l’activité d’hébergement local dans cette fraction », selon la législation du programme « Plus de logements », qui a été publiée vendredi soir.
Toutefois, cette règle ne s’applique pas si le titre de construction prévoit l’utilisation de la fraction respective à cet effet ou si l’assemblée des copropriétaires a expressément autorisé l’activité.
La décision d’annulation de l’inscription, qui implique la « cessation immédiate » de l’activité, doit être notifiée par l’assemblée des copropriétaires au président du conseil municipal concerné.
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A ce sujet, l’exécutif a également déterminé que la suspension des nouvelles licences d’hébergement de proximité à l’exception des « zones d’hébergement rural », sans préciser lesquelles et en évoquant des « modalités à définir » par les responsables des domaines de l’économie, du logement et cohésion territoriale.
Les inscriptions locales d’hébergement en vigueur à la date d’entrée en vigueur de cette loi expirent le 31 décembre 2030 et « sont renouvelables pour cinq ans, à compter du 31 décembre 2030 ».
Les conseils paroissiaux disposent désormais d’un pouvoir de tutelle et du pouvoir « d’appliquer les amendes et sanctions accessoires respectives » en matière d’hébergement de proximité, aux côtés de l’ASAE et des mairies, pouvant « déterminer l’interdiction temporaire d’exploitation du site des établissements d’hébergement, en totalité ou en partie ».
Comme on le sait déjà, l’enregistrement d’un établissement local d’hébergement dure désormais cinq ans.
Le programme « Plus de logements » prévoit, entre autres mesures, la mise à disposition de plus de terrains pour la construction de logements, des incitations à la construction privée ou des incitations fiscales pour les propriétaires à mettre des maisons sur le marché locatif.
Parmi les mesures visant à dynamiser le marché locatif, ainsi qu’à rationaliser et encourager la construction, figurent la fin des visas « or », l’État remplaçant le locataire et payant les loyers avec trois mois d’impayés, l’obligation d’offre à taux fixe par les banques sur les prêts immobiliers ou l’exonération des plus-values pour les familles qui vendent des maisons pour rembourser leur prêt immobilier.
Les mesures du programme Mais Habitação coûteront environ 900 millions d’euros, en excluant dans cette estimation ce qui pourrait être le coût des loyers, des travaux à réaliser ou des achats, mais en incluant la valeur des lignes de crédit, et recourront aux fonds de l’État Budget, comme l’a déjà indiqué le ministre des Finances, Fernando Medina.
PE (SBR/AAT) // ZO