1-1-e1669908198824-png

Les municipalités veulent mettre fin à l’anarchie dans la pose de câbles à fibres optiques

Les municipalités portugaises veulent discipliner les opérateurs de systèmes de télécommunications dans le placement de câbles à fibres optiques pour éviter un aspect sous-développé et la violation des règles patrimoniales, admettant avoir recours à une forme coercitive.

«Nous considérons qu’il est inacceptable et intolérable pour les opérateurs de continuer de manière décousue et absolument irresponsable à étendre le câblage et à oublier de fournir des services, comme nous le savons», a déclaré Manuel Machado, président de l’Association nationale des municipalités portugaises (ANMP), à la mettre fin à la réunion du conseil d’administration.

Le dirigeant, qui préside également la commune de Coimbra, a souligné que dans les différents territoires il y a «des poteaux électriques avec des quantités absolument incompréhensibles de rouleaux de fibres optiques suspendus et on trouve, dans le domaine public, des équipements soutenant ces réseaux» qu’ils peuvent s’effondrer sur la voie publique, nuire aux gens ».

S’adressant aux journalistes, le président de l’ANMP a déploré que les avertissements émis jusqu’à présent n’aient pas été sans résultats et a menacé, « s’il n’y a pas d’autre moyen », de résoudre la situation de manière coercitive.

Soulignant que, «en règle générale», les infrastructures doivent être partagées entre les différents opérateurs, Manuel Machado a souligné que «ce n’est pas ce qui se passe, ni dans les zones périurbaines, ni même dans les espaces classés dans le centre historique», sans lien entre les différents opérateurs.

Les communes entendent éviter que, dans les bâtiments qui viennent d’être modernisés, « les opérateurs s’y rendent et accrochent le câblage en fibre optique de manière anarchique, sans autorisation, en abusant de cette fonction ».

Le président de l’ANMP a également souligné qu’il existe des concessionnaires, même municipaux, «comme c’est le cas de la distribution d’électricité, où les poteaux sont, entre guillemets, sous-loués à des opérateurs de ces systèmes de communication par fibre optique».

«Cela doit prendre fin. En plus d’apporter un aspect extrêmement sous-développé à nos communautés, cela viole les règles patrimoniales et met en péril la sécurité des usagers de la voie publique, il est donc important de résoudre la situation qui, s’il n’y a pas d’autre moyen, devra être coercitive, parce que les droits de passage et d’utilisation de l’espace aérien ont des règles », a-t-il souligné.

Manuel Machado a regretté que lorsqu’un ménage change d’opérateur, le nouveau n’utilise pas les infrastructures existantes et en crée de nouvelles, les laissant inutilisables «démêlant nos villes et nos communautés».

Articles récents