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Les magistrats en grève contestent aujourd’hui l’imposition du traitement des candidatures municipales

La grève était prévue aujourd’hui et mardi, de 9h00 à 17h00, et concerne tous les employés des tribunaux siégeant dans les tribunaux locaux et centraux de juridiction civile, les tribunaux de juridiction générale, les tribunaux de proximité et les unités centrales.

La grève d’aujourd’hui coïncide avec le jour où expire le délai de dépôt des candidatures aux élections locales.

Selon le Syndicat du personnel judiciaire (SFJ), l’absence d’accord entre la Direction générale de l’administration de la justice (DGAJ) et le SFJ sur les modalités de cette grève et la définition des services minima a conduit à une décision du Collège sur les services minimum, que la SFJ considère « comme ayant été pris injustement, partial et sans respect pour les droits des travailleurs ».

Selon la SFJ, le Collège arbitral a décidé de « limiter le droit [constitucionalmente protegido] à la grève et, en même temps, a décidé des services minimaux, déléguant cette tâche aux administrateurs judiciaires lorsqu’ils savent qu’ils ne peuvent être nommés que pour les services minimaux à effectuer aujourd’hui et mardi les huissiers de justice qui assurent habituellement des services dans les tribunaux autorités matériellement compétentes ».

Le Collège arbitral a ainsi tenté – accuse le syndicat – « de résoudre le problème du ministère de la Justice, en évitant la nécessité d’une réquisition civile au mépris total des droits des employés judiciaires ».

Cependant, la Commission électorale nationale (CNE) considère, dans une délibération sur la grève des employés de la justice, qu’il appartient au gouvernement de « prendre les mesures nécessaires » pour que dans les juridictions qui reçoivent les procédures de candidature aux élections municipales là-bas est un fonctionnaire.

Le CNE ajoute que « la décision éventuelle d’admettre les candidatures au-delà de la date limite appartient toutefois au juge devant lequel se déroule la procédure de candidature, avec recours devant la Cour constitutionnelle, le cas échéant ».

La délibération de la CNE intervient après que le PS a interrogé la CNE sur la grève des auxiliaires de justice aujourd’hui (date limite de dépôt des candidatures aux municipales) et mardi (tirage de l’ordre des candidatures dans les bulletins de vote).

Le CNE note également que « le délai de dépôt des candidatures est permanent et ne peut être modifié en raison de circonstances exceptionnelles, même de force majeure, qui sont prévisibles ».

FC (SR) // ZO

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