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Les lésés du BES/GES veulent une vente anticipée des denrées périssables saisies

Selon le document qui a été déposé au Tribunal central d’instruction criminelle (TCIC) et auquel Lusa a eu accès, les quelque 1 600 victimes représentées dans le procès « ont l’intention de demander la vente anticipée de certains actifs, jusqu’alors arrêtés, et caractérisés comme étant ‘ périssable, dangereux, périssable ou dont l’utilisation implique une perte de valeur ou de qualités ».

Soulignant que les avoirs saisis aux prévenus « se rapportent à des sommes provenant de la commission de crimes » qui figurent dans l’acte d’accusation du procès également connu sous le nom d’Universo Espírito Santo, la défense des parties lésées soutient que le résultat de la vente des avoirs saisis par le ministère public (MP) ne peuvent revenir à l’État que s’il n’en résulte pas de préjudice pour les personnes offensées par les prévenus.

« Si la valeur résultant de la vente des biens saisis doit (…) être remise à la partie lésée, cela signifie que les victimes arrivent en tête de la hiérarchie des indemnisations possibles », peut-on lire dans la requête, qui ajoute : « Les parties civiles, et, singulièrement, les victimes, de voir leur droit à être indemnisé au profit de l’Etat amputé ».

En ce sens, la défense de ces personnes lésées pointe la nécessité de mettre à jour la liste des biens saisis depuis le 10 juillet 2020, afin d’avoir « une idée claire et en temps voulu » des biens à risque de dégradation et d’en connaître les conditions. de stockage et de conservation. Comme l’a confié à Lusa une source liée au processus, la valeur de ces actifs pourrait avoisiner le milliard d’euros.

« Par conséquent, il est urgent de comprendre comment les biens saisis sont protégés – notamment par un audit à demander en temps voulu – avec l’anticipation conséquente de la vente de denrées périssables », indique la demande, qui devrait déjà être examinée par le juge. Pedro Santos Correia, que ce mardi a été annoncé par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSM) comme remplaçant du juge Ivo Rosa dans l’instruction de l’affaire BES/GES.

Avec environ quatre ans d’expérience, Pedro Santos Correia a rejoint le TCIC dans le mouvement des magistrats qui a pris effet ce mois-ci, venant du Tribunal général de Celorico da Beira.

L’affaire BES/GES comptait initialement 30 prévenus (23 personnes et 7 sociétés), mais il y a désormais 26 prévenus, sur un total de 23 personnes et 3 sociétés.

Considérée comme l’une des affaires les plus importantes de l’histoire de la justice portugaise, cette affaire ajoute au processus principal 242 enquêtes, qui ont été jointes, et des plaintes de plus de 300 personnes physiques et morales, résidant au Portugal et à l’étranger. Selon le ministère public (MP), dont l’accusation compte environ quatre mille pages, la disparition du groupe Espírito Santo (GES) en 2014 a causé des dommages de plus de 11,8 milliards d’euros.

ALLER // HB

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