Selon les données de la Direction générale de la réinsertion et des services pénitentiaires (DGRSP), les 132 jeunes hospitalisés fin janvier représentent le chiffre le plus élevé depuis avril 2020 — le mois suivant l’arrivée de la pandémie au Portugal —, lorsque les centres les établissements d’enseignement nationaux ont accueilli 136 jeunes.
Dès lors, une décroissance s’est produite jusqu’à la fin de cette année (et qui s’est poursuivie jusqu’au début de l’année 2021), période durant laquelle le nombre le plus bas (90) de jeunes hospitalisés a été enregistré depuis que la DGRSP a commencé à mettre à disposition, en 2012, les statistiques des centres éducatifs.
Selon le dernier bilan, les 132 jeunes hospitalisés (119 garçons et 13 filles) marquent une augmentation significative par rapport aux 119 hospitalisés en décembre dernier et représentent une variation de 13,79% par rapport à janvier 2022, lorsque les statistiques indiquaient l’hospitalisation de 116 jeunes.
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« En 2021 et 2022, on a observé une tendance à la hausse du nombre de jeunes hospitalisés, contrairement à 2020, un fait qui était lié à la pandémie de la maladie covid-19 », peut-on lire dans le document.
Concernant la situation judiciaire, 112 (84,85%) des 132 jeunes hospitalisés purgeaient une mesure de tutelle d’internement, tandis que 19 faisaient l’objet d’une mesure conservatoire de garde à vue et un jeune avait été hospitalisé pour expertise.
Quant au régime appliqué aux jeunes, la plupart étaient soumis au régime semi-ouvert (81 jeunes, 61,36%), suivi du régime fermé, avec 28 jeunes (21,21%), et du régime ouvert, avec 23 jeunes. personnes (17,42%). Le taux d’occupation des centres éducatifs a atteint 80,49% en janvier.
Les statistiques de la DGRSP indiquent également une prédominance des jeunes âgés entre 16 et 17 ans, soit 68 (51,51%) sur un total de 132. Le pourcentage de jeunes étrangers internés ne dépasse pas 12,88%.
La catégorie de délinquance la plus fréquente chez les jeunes internés en centre éducatif était les atteintes aux personnes (53,74%), suivies des atteintes aux biens (37,93%) et des atteintes à la vie en société (4,89%).
En termes de type de délit, l’atteinte à l’intégrité physique volontaire simple s’est démarquée, avec 52 fiches et un poids relatif de 14,94% dans le total des 348 délits commis par ces jeunes.
Le rapport pointait également des asymétries régionales notables, puisque 88 des 132 jeunes internés (66,67%) étaient visés par des affaires judiciaires dans l’aire métropolitaine de Lisbonne, en mettant l’accent ici sur le Tribunal judiciaire du district de Lisbonne Ouest (qui couvre les municipalités de Sintra, Amadora, Cascais, Mafra et Oeiras) avec 38 cas (28,79% du nombre total de jeunes hospitalisés).
JGO // FPA