1-1-e1669908198824-png

Les inspecteurs du SEF en grève partielle du 14 au 31 août

Les employés de la carrière d’enquête et d’inspection du Service des étrangers et des frontières (SEF) qui travaillent aux principaux postes frontaliers du pays entameront samedi une grève partielle qui durera jusqu’à la fin du mois, a annoncé le syndicat.

Dans un communiqué, le Syndicat des inspecteurs d’enquête, de surveillance et des frontières (SIIFF) explique que cette grève partielle découle de l’absence de réponse du gouvernement concernant les droits de ces inspecteurs suite à l’approbation du projet de loi qui « prévoit la dispersion des pouvoirs de police. de la SEF par la PJ, la PSP et la GNR ».

Une source syndicale a déclaré à Lusa que la grève partielle durerait deux heures par jour.

Le syndicat considère que cette loi « dictera, inéluctablement, la fin du Service des étrangers et des frontières », rappelle que lors d’une réunion en juin le ministre de l’Administration intérieure a défini fin juin comme date limite pour présenter un document avec « les termes dans laquelle les droits » de ces inspecteurs ont été assurés et regrette que cela ne se soit pas encore produit.

« A ce jour, ce document n’est pas parvenu à cette union, et la raison de cette omission n’a pas été indiquée », souligne-t-il.

Le syndicat affirme que le ministre a conduit ce processus avec « l’opacité et la légèreté » et répudie « le manque évident d’engagement de la part du gouvernement », estimant qu’il remet en cause la bonne foi de l’exécutif tout au long du processus de restructuration et représente une « intention claire d’éteindre cette carrière policière ».

« Au vu de cette posture du Gouvernement, qui continue de refuser de clarifier les professionnels du SEF sur son avenir, nous n’avons qu’à recourir à la contestation par les moyens légaux dont nous disposons », affirme le syndicat, annonçant un grève partielle des salariés de la carrière d’enquête et d’inspection entre le 14 et le 31 août.

En juillet, l’Assemblée de la République a approuvé la proposition du gouvernement qui définit le transfert des pouvoirs de police de la SEF à la PSP, la GNR et la police judiciaire.

Le diplôme a été approuvé de manière générale et va maintenant être discuté en commission, en même temps que les projets de loi du PSD et du BE.

Le projet de loi du gouvernement vise à « réformer les forces et services de sécurité qui, aux termes de la loi, exercent l’activité de sécurité intérieure, en modifiant la loi sur la sécurité intérieure, la loi sur l’organisation des enquêtes criminelles et les lois organiques de la GNR et de la PSP. ”.

Ce changement définit le transfert des pouvoirs de police de la SEF à la Garde nationale républicaine (GNR), à la Police de sécurité publique (PSP) et à la Police judiciaire (PJ) et, selon le gouvernement, fait « la séparation entre les fonctions policières et administratives d’autorisation et de documentation des immigrés » prévu dans le programme du gouvernement.

La proposition définit également les attributions en matière administrative, à savoir la création du Service des étrangers et de l’asile (SEA), qui aura des « responsabilités technico-administratives » pour le suivi des immigrés, et le transfert de compétences à l’Institut des registres et des notaires (IRN ), qui se chargera du renouvellement des titres de séjour.

SO (CMP) // SB

Articles récents