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Les infirmières de la région de Lisbonne demandent une appréciation salariale et plus de professionnels dans le SNS

Selon Rui Marroni, du Sindicato dos Enfermeiros Portugueses (SEP), rejoindre la grève des infirmières qui se déroule actuellement dans la région de l’Administration régionale de la santé de Lisbonne et de la vallée du Tage (ARSLVT) « est très bon », car « l’indignation est très grande, car les problèmes s’éternisent, mais les infirmiers ne voient pas la situation résolue ».

« Au contraire, il est maintenant aggravé par la possibilité de départ de certaines infirmières qui n’ont pas participé au concours. Ce n’est pas notre intention. Nous voulons que ces infirmières restent et plus soient admises et, en fait, corrigent les situations d’injustice que nous avons vues au fil des ans », a-t-il souligné.

Rui Marroni a souligné qu’il y a des infirmiers qui ont été embauchés sous la pandémie de covid-19 et qui désormais « courent le risque d’être licenciés, dans une Administration régionale de santé (ARS) où il manque 1 500 infirmiers de famille ».

« Ce que nous voulons, c’est que l’ARS et le gouvernement créent les conditions pour retenir ces infirmiers. Ils représentent 10% des besoins. Par conséquent, ces infirmières, celles qui ont participé au concours et bien d’autres, sont nécessaires pour couvrir les besoins en soins des centres de santé » dans le cadre de l’ARSLVT, a-t-il ajouté.

Le syndicaliste a souligné que le gouvernement a déjà été informé et sait que ces contraintes existent, qui sont transversales à tout le pays dans le Service National de Santé (SNS).

« Ce qu’il faut, c’est que des fonds soient alloués pour renforcer le SNS, tant pour les professionnels que pour les équipements, notamment les professionnels soignants, qui sont nécessaires non seulement au niveau des centres de santé, mais aussi dans les unités hospitalières », a-t-il souligné.

En avril, le SEP a présenté un mémorandum de négociation au gouvernement, exigeant l’ouverture des négociations, qui ont débuté en mai et qui ont abouti à un protocole de négociation qui a été confirmé le 24 juin.

« Ce que nous entendons à ce stade, dans l’immédiat, c’est corriger les situations de déblocage et de repositionnement des rémunérations puis négocier un nouveau diplôme de carrière, un nouveau décret-loi qui nous permette de corriger toutes les situations qui sont actuellement en situation d’injustice » , a-t-il souligné. .

Aujourd’hui, ils ont remis à l’ARSLVT une lettre de réclamation dans laquelle ils estiment que cette entité est en mesure de fixer les infirmiers et de corriger certaines situations de repositionnement dans leur carrière, ainsi que de « renforcer le nombre de véhicules et de professionnels pour les visites à domicile des usagers ».

Selon le SEP, l’ARSLVT compte environ 2 800 infirmiers et en aurait besoin de 1 500 supplémentaires pour respecter les ratios définis par l’Organisation mondiale de la santé.

Pendant la pandémie, environ 150 infirmières ont été embauchées, qui ont été écartées des 152 postes vacants lors d’un concours de mise en relation.

Le syndicat souligne également que, malgré le dégel des progressions, inscrit dans la loi de finances 2018, « la plupart des infirmiers de l’ARSLVT (…) n’ont eu aucune revalorisation de rémunération ces dernières années ».

Les infirmiers entendent également regrouper les professionnels en situation de mobilité, maintenir les 35 heures hebdomadaires, mettre en place des listes d’usagers par infirmiers de famille, repositionner les points de comptage et rémunérations correspondantes, faire passer l’ensemble des infirmiers spécialistes et infirmiers en encadrement pour les catégories respectives ainsi que la l’admission d’autres professionnels, notamment pour conduire des véhicules et enlever des déchets contaminés.

RCS // MCL

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