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Les entreprises ne peuvent pas remplacer les intérimaires par des reçus verts

Les entreprises ne pourront plus embaucher des travailleurs sur reçus verts pour succéder, dans le même poste ou la même activité professionnelle, à un travailleur intérimaire, selon une proposition d’amendement du PS à l’Agenda pour le travail décent, approuvée ce jeudi.

La proposition des socialistes a été approuvée dans le groupe de travail de la Commission pour le travail, la sécurité sociale et l’inclusion sur les changements du travail dans le cadre de l’Agenda du travail décent.

Le Code du travail prévoit déjà qu’en cas d’accomplissement de la durée maximale d’un contrat d’intérim, « il est interdit aux intérimaires ou aux CDD de réussir dans le même emploi, avant un délai égal à un- tiers de la durée dudit contrat, renouvellements compris ».

Avec la proposition PS approuvée aujourd’hui, cette restriction est étendue aux recettes vertes (contrats de prestation de services) et également à la même « activité professionnelle ».

« En cas d’accomplissement de la durée maximale d’un contrat d’emploi de travail intérimaire, la succession dans le même emploi ou la même activité professionnelle d’un intérimaire ou d’un salarié en CDD, voire d’un contrat de mise à disposition services à l’intérimaire, est interdite le même objet ou la même activité, contractée auprès du même employeur ou de la même société qui entretient avec lui une relation de contrôle ou de groupe, ou maintient des structures organisationnelles communes, avant l’expiration d’un délai égal à un tiers de la durée dudit contrat, renouvellements compris », établit la nouvelle norme.

La réduction du nombre maximum de renouvellements de contrats de travail temporaires de six à quatre est une autre mesure prévue dans l’agenda du travail décent, mais n’a pas encore été votée.

Aujourd’hui, le groupe de travail a également approuvé une proposition de modification du PCP à l’initiative du gouvernement sur les contrats successifs.

Selon la proposition des communistes, dans les cas où les entreprises ne respectent pas la règle interdisant les contrats successifs, « le contrat conclu entre le travailleur et l’usager est réputé sans durée » comptant pour l’ancienneté « tout le temps travaillé pour l’usager dans respect des contrats successifs ».

La proposition du gouvernement de modifier la législation du travail, dans le cadre de l’Agenda pour le travail décent, est entrée au Parlement en juin, sans l’accord du Concert social, après avoir été approuvée en termes généraux le 8 juillet avec des votes favorables du PS, l’abstention du PSD , Assez, BE, PAN et Livre et contre IL et PCP.

Le début de la discussion dans la spécialité a débuté le 29 novembre, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation du travail prévue début 2023.

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