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Les avions déplacés à Ponte de Sor doivent retourner à Santarém

La Protection civile a indiqué mardi à l’agence Lusa avoir décidé de retirer l’appareil de l’héliport de Pernes, dans la commune de Santarém, en raison des « restrictions opérationnelles qui y existent », optant pour un repositionnement sur l’aérodrome de Ponte de Sor, dans le quartier de Portalègre. .

« Compte tenu des restrictions d’exploitation de l’héliport de Pernes, et de l’indisponibilité conséquente de l’hélicoptère en question, a conduit l’Autorité nationale de secours et de protection civile (ANEPC) à déterminer le repositionnement de l’hélicoptère, à compter de demain. [quarta-feira]à l’aérodrome de Ponte de Sor », indique l’ANEPC, dans une réponse écrite envoyée à Lusa.

Cependant, dans une publication publiée aujourd’hui sur sa page « Facebook », le maire de Santarém, Ricardo Gonçalves (PSD), a déclaré que la municipalité avait été contactée par l’Autorité nationale d’urgence et de protection civile (ANEPC) pour la possibilité de venir utiliser le aérodrome de Santarém, en alternative au Centro de Meios Aéreos de Pernes.

« En ce moment, la municipalité de Santarém a la garantie de l’ANEPC et du CDOS [Comando Distrital de Operações de Socorro] que le véhicule aérien sera, dans les prochains jours, délocalisé dans notre commune, à savoir à l’aérodrome de Santarém, en attendant à cet effet l’installation du réservoir de carburant par Helibravo (opérateur aérien), qui approvisionne l’avion », peut-on lire dans la parution.

Le maire de Santarém reconnaît dans la publication que les restrictions opérationnelles à l’héliport de Pernes « ont limité les opérations et favorisé l’indisponibilité conséquente du moyen aérien (hélicoptère de lutte contre les incendies) positionné à cet endroit ».

« Reconnaissant l’importance de la présence de ce moyen aérien de lutte contre les incendies dans la zone du district de Santarém, la municipalité de Santarém réitère que, dès le début, elle a engagé toutes les procédures nécessaires pour la relocalisation de l’hélicoptère. devenir une réalité, assurant ainsi la sauvegarde des personnes et des biens », souligne le maire social-démocrate.

Dans la précision apportée à Lusa mardi, l’ANEPC précise que la décision de relocaliser l’avion de Pernes intervient suite au fait que le pilote a, à plusieurs reprises, refusé de décoller pour combattre des incendies, invoquant des raisons de sécurité, à savoir l’existence de fort vent arrière et le fait que cet héliport est certifié par l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) pour fonctionner avec un seul canal d’approche/sortie.

Interrogée par Lusa, l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) explique avoir autorisé l’héliport de Pernes, car elle « dispose des conditions nécessaires à cet effet », mais note que la décision d’y placer des moyens aériens ne relève pas de sa responsabilité.

« L’évaluation de l’adéquation des conditions que chaque infrastructure met à disposition dans le but de mettre des moyens aériens au service de la protection civile n’est pas une attribution de l’ANAC et implique des décisions logistiques et de planification qui vont au-delà de l’infrastructure elle-même, donc la décision de placer ces moyens à un endroit donné ou leur transfert vers une autre infrastructure aéronautique certifiée ou autorisée à cet effet n’est pas non plus du ressort de l’ANAC », précise le régulateur du secteur aéronautique.

L’ANAC mentionne également avoir communiqué à l’ANEPC et à l’armée de l’air « les conditions de délivrance de l’autorisation délivrée pour l’héliport de Pernes à la date de cette décision ».

« Ainsi que ses limitations, à la suite desquelles elle a imposé, comme mesure associée à une telle autorisation, la tenue de briefings pré-vol aux équipages avec une indication des conditions et termes approuvés de l’autorisation », précise l’ANAC. , à savoir l’existence d’un seul circuit pour le décollage et l’atterrissage.

AEC (JGS) // MCL

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