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Le syndicat PSP écrit aux maires pour demander de l’aide pour résoudre les problèmes

L’ASPP/PSP a écrit cette semaine une lettre à 95 maires qui ont des postes de police de la sécurité publique dans leurs communes pour demander de l’aide pour résoudre les problèmes de police.

« On ne peut accepter qu’il y ait encore des maires qui, face à certains problèmes, prennent des positions irréalistes et qui, au lieu d’aider à résoudre les problèmes, ne font que les exacerber (…). Nous ne pouvons accepter que Vos Excellences s’offensent ou se montrent insatisfaites de divers problèmes tels que le manque de personnel et déchargent votre mécontentement sur les commandants locaux par des discours incendiaires, alors qu’ils sont bien conscients des origines et/ou des causes de ces problèmes », lit-on dans le communiqué. lettre missive, à laquelle l’agence de Lusa a eu accès.

L’ASPP/PSP explique aux maires que « les pouvoirs de la police sont dans la loi et les politiques publiques qui peuvent atténuer les problèmes de la police, notamment en ce qui concerne leur gestion, appartiennent au gouvernement, qui, à son tour, les matérialise en étroite collaboration avec la Direction Nationale de la Police de Sécurité Publique ».

La plus grande organisation syndicale du PSP soutient que les maires « doivent avoir le sérieux et le courage de demander satisfaction aux responsables directs face aux problèmes évalués au cas par cas, faute de quoi ils perdront toute légitimité et toute morale pour en parler ». mêmes problèmes ».

« Lorsque vous, dans votre commune, êtes surpris et offensé par les limitations de fonctionnement de certaines sous-unités/unités de police par manque de personnel, et élevez légitimement la voix, vous ne pouvez jamais accepter sereinement des solutions telles que des unités de police mobiles, par exemple .service, des solutions qui impliquent la consommation de plus de ressources humaines. Avec cela, ils ne peuvent pas obtenir votre silence, ce sera toujours pour remettre en cause votre aptitude et votre honnêteté car, comme vous le savez bien, le problème n’est pas résolu et la solution est non seulement inadéquate mais exacerbe également le problème qu’elle visait à résoudre », écrit l’ASPP /PSP.

La lettre, signée par la direction de l’association syndicale, souligne que le manque de personnel « est rarement du ressort des commandants locaux de brigade/division », estimant que ces officiers « font tout pour pallier » le manque de policiers.

Rappelant qu’il faut au moins 32 policiers pour qu’un commissariat fonctionne, l’ASPP/PSP demande également aux maires de ne pas permettre aux installations policières dégradées de « durer plus longtemps dans le temps ».

« Maintenir ces conditions pendant des années illustre le peu d’estime que certaines personnes, avec de hautes responsabilités, ont pour les policiers, ces policiers à qui ils ne donnent rien et à qui ils exigent tout. Aussi à cet égard, nous vous exhortons : Ne vous rendez pas dans les locaux de la police uniquement pendant les campagnes électorales. Exiger cette responsabilité du pouvoir central et ne pas permettre la municipalisation de la sécurité intérieure, même cachée, ce serait remonter au temps des gangsters », soutient l’ASPP/PSP.

Dans la lettre, l’association syndicale PSP appelle également les maires à défendre « avec force les droits les plus élémentaires des éléments des forces de l’ordre », soulignant qu' »il est temps d’utiliser la « judiciaire pour influencer le gouvernement et particulièrement le ministère ». de l’administration interne » pour exiger « une solution complète et immédiate ».

CMP // JMR

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