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Le syndicat des chefs de PSP déclare que la restructuration du SEF n'est qu'un «analgésique»

«L'extinction, la fusion ou l'intégration de SEF dans l'un des policiers n'est rien de plus qu'un analgésique», écrit dans un communiqué le dirigeant du syndicat, Carlos Alberto Meireles, soulignant des problèmes transversaux aux forces de sécurité.

Parmi les principaux, le SNCC / PSP évoque «des temps d '« étouffement »financier, l'absence d'identité de l'Etat» et, pour cette raison, prend le parti des professionnels du SEF «auxquels il reconnaît le mérite, le professionnalisme et l'altruisme».

«Il est important de redonner du prestige aux forces et services de sécurité. Mais il est également important d'adapter le modèle aux temps modernes. Une gestion efficace des ressources est nécessaire, les rendant plus agiles, plus interdépendantes et favorisant les synergies », lit-on dans le communiqué.

Pour le syndicat, mettre fin au SEF ne remédie pas au modèle de sécurité intérieure, qui doit être repensé dans son ensemble.

Le SEF a fait la une des journaux lorsque, le 12 mars, le citoyen ukrainien Ihor Homeniuk est décédé dans les locaux du service des étrangers et des frontières à l'aéroport de Lisbonne.

Le citoyen aurait été victime du crime d'homicide commis par trois inspecteurs de la SEF, déjà accusé par le ministère public, avec la complicité présumée de 12 autres inspecteurs. Le jugement dans cette affaire débutera le 20 janvier.

Neuf mois après le meurtre présumé, la directrice du SEF, Cristina Gatões, a démissionné la semaine dernière après que certains partis d'opposition aient exigé des conséquences politiques de cette affaire. Cristina Gatões avait déclaré en novembre que la mort de l'Ukrainien était le résultat d'une "situation évidente de torture".

En annonçant la démission de Cristina Gatões, le ministère de l'Administration interne a également fait part de son intention de redéfinir les compétences et de séparer les fonctions administratives et policières de l'organisme, dans le cadre d'un processus de restructuration.

Ce processus était dimanche au centre d'une polémique entre le directeur national de la PSP et Eduardo Cabrita après que le chef de la police a admis que la fusion de PSP avec le Service des étrangers et des frontières (SEF) était en cours d'élaboration.

Après les déclarations de Magina da Silva aux journalistes, à l'issue d'une rencontre avec le Président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, au Palais de Belém, le ministre a répondu que la réforme du SEF serait annoncée «de manière appropriée» par le Gouvernement »et pas par un directeur de police ».

S'adressant à l'agence Lusa, Eduardo Cabrita a mentionné seulement que le programme gouvernemental prévoit «la séparation des fonctions policières et administratives au sein du SEF, ce qui implique une redéfinition de l'exercice des pouvoirs des différentes forces de sécurité. Il implique la PSP, la GNR et la police judiciaire ».

MYCA (NS / PMF) // ZO

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